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publié le 8 juin 2009
Il n’est pas question de donner l’illusion que l’ancienne mouture de la formation initiale était idéale, loin s’en faut.
Une formation de qualité passe par la mise en place d’une formation d’adultes, responsables et acteurs de leur formation. L’enseignement n’est pas une application de recettes et de trucs applicables dans toutes les situations. De la qualité de la formation professionnelle dépend celle du service public de l’éducation.
Nous demandons à ce que cette formation soit programmée sur trois ans avec un va et vient permanent entre l’action et la réflexion :
une première année de préparation au concours qui serait déjà tournée vers l’exercice du métier mettant à disposition des futurs enseignants un ensemble fondamental, initial de connaissances théoriques et pratiques.
une seconde année en alternance alliant stages en responsabilité et retour réflexif sur les pratiques professionnelles. Les stagiaires, épaulés par un tuteur, seraient placés en situation de formation réelle, et non utilisés comme des moyens de remplacement comme c’est le cas actuellement dans le cadre du stage filé.
une troisième année effectuée sur un poste à mi temps, le second mi temps étant consacré à des compléments de formation proposés dans le but d’aider les enseignants débutants à entrer dans le métier dans de bonnes conditions.
Par ailleurs, il faut plus de maître formateurs, accentuer leur implication dans tous les aspects de la formation initiale, y compris en T1 et T2 et envisager une décharge de deux jours et non d’une journée pour permettre un meilleur suivi des stagiaires.