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publié le 23 juin 2025
Un groupe de travail a réuni, l’IEN en charge des missions des PEMF et du CAFIPEMF, quatre PEMF, une DEA et une CPC, jeudi 12 juin 2025, au sujet des postes de PEMF (après le mouvement, les postes vacants, les conditions d’exercice des nouveaux PEMF selon les besoins des circonscriptions), des missions des PEMF (surtout en circonscription) et du futur stage.
Du côté académique : implantation des postes
Lors du GT du 19 décembre 2024, avec la DASEN, l’IEN en charge des PEMF et du CAFIPEMF, le Directeur adjoint de l’INSPE et les représentant-es syndicaux-les, la cartographie des postes de PEMF avait été présentée, montrant l’importance du maillage territorial des postes d’application, y compris en éducation prioritaire. L’Académie avait rappelé sa volonté d’avoir au moins deux postes d’application dans chaque circonscription, un en élémentaire et un en maternelle, si possible. Or, de nombreux postes étaient vacants en écoles d’application ou sur des supports de postes isolés, le maillage a donc été rééquilibré. Il avait aussi été discuté que les futur-es néo-PEMF ne pourraient rester qu’un an sur leur poste ordinaire qu’à condition qu’il n’y ait pas de poste vacant en écoles d’application ou au moins 2 PEMF dans leur circonscription, ce qui peut être compliqué pour des débutant-es dans la fonction et voulant s’essayer.
Ce 12 juin 2025, il y a :
– 12 lauréat-es au CAFIPEMF (4 ont rejoint un poste de PEMF)
– 75 postes de PEMF pourvus par des PEMF
– 35 postes vacants attribués à des PE à titre provisoire
– 8 postes vacants restant à pourvoir ; ils seront proposés aux quelques néo-PEMF qui ne pourraient rester dans leur circonscription.
Missions en circonscription et pour l’INSPE
Nous avons échangé sur les problématiques des circonscriptions. Si l’on veut 2 PEMF par circonscription, il manquerait 14 PEMF :
– Irrégularité entre les circonscriptions qui n’ont pas le même nombre de PEMF (beaucoup sont dans les 14ème, 16ème, 17ème, 19ème et 20ème) ;
– Tenir compte du volontariat et des compétences différentes des PEMF ;
– Besoins différents entre les circonscriptions (selon les CPC présents-es, le nombre de T1/T2 à suivre, les demandes des équipes pour l’EAFC).
Nous avons proposé que les PEMF indiquent début juillet 2025 leur(s) thème(s) d’intervention(s) possible(s) pour l’EAFC (et le niveau) et que quelques un-es interviennent en étant volontaires auprès d’une autre circonscription. Il a été débattu de la prise en compte du temps de préparation, surtout pour une première intervention pour l’EAFC ; il nous semble que deux formations pour l’EAFC seraient faisables (à deux si on le souhaite).
Il a été évoqué que les DEA (dont certains-es participent déjà à l’INSPE ou pour l’EAFC) et les directeur-ices ayant obtenu le CAFIPEMF pourraient, au volontariat, participer aux missions de formation pour l’EAFC, en circonscription. Mais il sera difficile de les identifier et de piloter l’organisation. Un appel sera fait début juillet lors de la réunion.
Pour rappel, les 30 heures à faire pour sa circonscription de rattachement ne sont pas toujours faciles à faire par les PEMF rattaché-es à la circonscription ; il conviendrait de mutualiser par M@gistère. Ces temps de missions vont être quantifiés et bien décrits dans le futur VADEMECUM 25/26 (présenté début juillet et qui sera envoyé dans toutes les circonscriptions).
Pour l’INSPE, nous observons parfois un déséquilibre de missions entre les PEMF, en maternelle par exemple, mais aussi sur les accueils ou pas de M2 SOPA, le suivi des mémoires, les PES 50% avec tutorat... Pour permettre un rééquilibrage, il faudrait une estimation approximative des répartitions des missions pour l’INSPE, bien que cela ne soit pas facile à faire. Après réflexions, une fiche à remplir complique la tâche des PEMF ; à l’INSPE et aux IEN de pouvoir quantifier ces missions faites.
Remarques concernant les suivis des PES à 50% et 100% et visites :
– Les visites ne doivent comprendre qu’1h30 d’observation et 1h d’entretien ;
– La première « visite d’installation » est très importante et ne devrait plus du tout s’appeler « zéro » ; aussi bien pour les CPC que pour les PEMF. Il s’agit d’un temps d’observation, d’un temps d’entretien, suivi d’une fiche de visite (on pourrait rendre obligatoire de les verser sur COMPAS - PEMF/CPC). On pouvait déjà le faire, mais jusque-là ce n’était pas obligatoire ;
– Les liens avec la circonscription sont importants, car les PES 100% n’ont pas de visite de l’INSPE ;
– La première « visite d’installation » dure forcément plus longtemps si on va voir un binôme de 50% (une seule ½ journée) ;
– Il y a une visite pour chaque PES à 100% (on observe un déséquilibre entre les PEMF, mais pour les PES 50%, il y a du tutorat).
Il a été fait observer, une nouvelle fois, que la part de l’ISAE versée aux 2/3 ne correspondait pas à la réalité du travail effectué, les PEMF effectuant 100% des missions liées à cette prime !
Calendrier 25/26 : PEMF - M2
– 2 jours de formation début septembre pour les néo-PEMF (des PEMF volontaires peuvent venir en renfort) ;
– 7 janvier : temps de réunion INSPE/IEN pour les suivis des PES ;
– À l’unanimité, le calendrier avec les semaines de stage, du 26 janvier au 6 février a été préféré, permettant aux SOPA 1ère vague de venir finir leur stage avant le tuilage avec le-la M2, aux PEMF de reprendre leur classe durant une semaine et d’être en tuilage avec le-la M2 alternant-e, la semaine suivante.
Format et perspectives du stage
– Deux semaines ;
– Une partie culturelle avec peut-être un parcours historique et une appropriation des compétences de conférencier-es afin de former les PE à prendre en charge les visites de musée (et des interventions de Thomas Leroux) ;
– Une formation sur l’apprentissage d’une/des langue(s) ; l’idée d’une langue moins facile d’accès que l’anglais comme le hongrois ou l’islandais permettrait d’avancer sur le comment un enfant apprend une langue ;
– Un approfondissement de l’enseignement en maternelle, avec un temps d’observation, pour faire suite à l’intervention l’an passé, de l’IEN Olivier Charrirère ;
– Un approfondissement sur les neurosciences avec Grégoire Borst ;
– Des temps de formation/approfondissement du numérique (prise en main de M@gistère...).
Réforme de la formation initiale
L’année 2025-2026 aura un format identique à l’année écoulée, mais il y aura deux concours : un pour la fin de Master 2 et un pour la fin de L3, à deux dates différentes. L’année 2026-2027 subira la réforme, mais il y aurait certainement aussi les deux concours. Cela engendrera une multitude de formats d’étudiant-es (en réussite des concours L3/M2, et en échec) et de fonctionnaires stagiaires.