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Un groupe de travail avec la direction de l’Académie et de l’INSPE au sujet des missions des PEMF a eu lieu mercredi 5 juin. Grâce au retour des collègues PEMF et DEA, la voix des formateur-trices a pu être entendue en portant un certain nombre de propositions et en pointant les dysfonctionnements constatés l’année écoulée.

Formation des PEMF pour répondre aux demandes de l’EAFC

Pour la FSU-SNUipp, la participation des PEMF aux formations d’enseignant-es titulaires en circonscription ne doit se faire que sur le volontariat. En tout état de cause, contrairement à ce qu’il s’est passé ici ou là cette année, la participation et le contenu de ces formations doivent être négociées. Les demandes n’ont pas été du même ordre dans toutes les circonscriptions et surtout pas avec la même communication. Une harmonisation doit être faite et surtout cela doit être anticipé dès le début d’année, et pas en décembre !

En réponse, l’Académie a re-précisé que ces missions sont indispensables et obligatoires. Elle ajoute que ces missions auprès des PE demanderont à être évaluées. Elle sait que certain-es PEMF se sentent moins performant-es pour assurer ces missions, mais ils-elles ont tout leur rôle à jouer comme par exemple dans les constellations. L’Académie a précisé que les PEMF pourraient être formé-es aux techniques de formation.
L’Académie va toutefois demander une harmonisation des demandes aux PEMF et une mutualisation quand cela sera possible au prochain conseil d’IEN.

Par ailleurs, il ne sera pas demandé de participation aux missions de l’EAFC aux nouveaux-elles PEMF. Concernant ces néo-PEMF, l’Académie a rappelé l’accord trouvé lors d’un précédent GT : la première année de prise de poste, il est accordé de rester sur son poste (non-PEMF), mais pour un an seulement ; cela permet de s’essayer et ne pas trop bouleverser l’environnement ou le niveau. Ensuite, il faudra rejoindre un poste fléché PEMF.

L’INSPE propose qu’une partie de la/les semaines de formation, en janvier (quand les M2 Alt. sont en stage groupé de 2 semaines dans les classes des PEMF), ou même dès sept/oct, soit organisée pour la formation aux constellations (une journée de 6h, sur un jour de décharge).
L’Académie et l’INSPE vont en étudier la faisabilité de cette proposition.

Calendriers et missions pour l’INSPE (M1/APP, M2 Alt/SOPA, PES 50%, formations des PES 100%)

Il a été rappelé que les PEMF apprécient de recevoir une seule vague de M2 SOPA.
Autre point positif : les APP sur les jours de décharge
Cependant, les PEMF ont effectué un certain nombre de remarques concernant les PES à temps plein :

• L’accompagnement très très distant (point très négatif en termes de formation).
• Rôle des CPC comme évaluateur-trices en fin d’année (avril), est-ce utile à la formation des jeunes collègues ? Cela s’ajoute la pression évaluative.
• Besoin de formation des PES 100% : les intégrer le plus tôt dans la formation INSPE et avec des OPA réguliers dès la période 1 chez des PEMF.
• Il serait souhaitable qu’une communication s’établisse entre le-la CPC et le-la PEMF suite à la visite 3.
• Le tutorat à assurer aux PES 100%, su tardivement, et les PES sont peu engagé-es pour 3 séances espacées et les mardis soir !
• Une quantité de travail beaucoup trop importante : après la classe, le mardi soir ou le mercredi après-midi, demandée aux PES 100%.
  

L’INSPE a rappelé que le rapport de synthèse des PES 100% doit être rédigé par les PEMF. Il est donc nécessaire que les CPC échangent à la suite de leur visite en avril.
Les PEMF expliquent qu’il est apprécié que leur M2 Alt soit suivi par eux, mais cela représente beaucoup d’heures ! Et nous reprochons une surcharge de travail pour ces M2 alternants qui peinent à mener de front leur classe, leur formation, leur master 2 avec les différents examens écrits demandés, d’autant que certain-es doivent travailler en parallèle pour pouvoir vivre décemment.
La mission de suivi des portfolios M2 est très chronophage + passation d’un oral pour les M2 (le cahier des charges n’était pas clair/précis). Madame V. Rousseau demande à Monsieur F. Bouvier de pouvoir lisser les heures, selon les quantités par mission. Il le reconnait.

Points divers

L’Académie demande que soit inventoriées et reconnues les heures de formations faites par les DEA. Elle attend les remontées des circonscriptions ou du Rectorat.
Elle reconnait les problèmes de paiement des primes PEMF, dès septembre, et demande à être informée au plus vite, pour régler ces difficultés. Les personnels concerné-es sont également invité-es à contacter la FSU-SNUipp en cas de problème.
La FSU-SNUipp a rappelé l’injustice représentée par l’amputation de l’ISAE qui n’est touchée qu’à 66%, alors que les missions pour cette indemnité sont faites à 100% par les PEMF. En réponse, l’Académie a indiqué que cela dépendait du Ministère et non de la compétence de l’Académie.
L’Académie n’a aucune information sur la future formation. Par contre, elle souhaite mettre en place de la transparence :

• Entre les IEN et sur les missions demandées aux PEMF
• Pour que les PEMF proposent leurs compétences pour participer à l’EAFC
• Pour qu’il n’y ait pas trop d’étudiant-es en même temps dans les classes ; les circonscriptions, les directions d’école et le Rectorat peuvent assurer une journée sur les 2 jours d’observation prévus pour les M2 SOPA, et ce, afin de laisser les M2 Alt en observation et pratique accompagnée avant le stage de janvier.