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publié le 13 mai 2016
A Paris, 4 réseaux REP+ ont été créés : 18ème arrdt : collège Georges Clémenceau et Maurice Utrillo, 19ème arrdt : collège Georges Rouault, 20ème : collège Colette Besson ce qui concerne 28 écoles. Les quatre réseaux étaient représentés. Des ZIL REP + étaient également présents.
Le décret de n° 2014-942 du 20 août 2014 précise les changements des obligations de service des enseignants en REP+. C’est « un dispositif de libération de 18 demi-journées par année scolaire dans le service d’enseignement des enseignants du premier degré qui exercent dans les écoles les plus difficiles relevant de l’éducation prioritaire. Ces demi-journées seront consacrées, sous la responsabilité des inspecteurs de l’éducation nationale, au travail en équipe nécessaire à l’organisation de la prise en charge des besoins particuliers des élèves qui y sont scolarisés, aux actions correspondantes ainsi qu’aux relations avec les parents d’élèves. » Au départ, le Ministère ne prévoyait de l’accorder qu’aux enseignant-es du 2nd degré, mais le SNUipp-FSU a obtenu que cela soit élargi au premier degré. Après presque un an d’existence, le SNUipp-FSU a voulu faire un point avec les collègues concernés.
Les collègues sont globalement satisfaits de ces décharges. Ils estiment que la difficulté de leur travail dans ces réseaux est reconnue. Les décharges horaires ont l’avantage de permettre de s’investir plus qu’auparavant dans des projets pour l’école. Certains collègues utilisent ces temps pour visiter d’autres niveaux de classe. D’autres utilisent les demies journées régulières pour monter des projets propres au fonctionnement de l’école.
Pour l’instant, les décharges sont organisées de manière très disparate selon les circonscriptions : par journée entière ou par demie journée. Dans ces différentes modalités, le calendrier avait été fixé en début d’année ou bien été élaboré au fur et à mesure.
Les décharges servent notamment à récupérer le temps utilisé pour les réunions ou formations inter-degré propres aux réseaux. Les collègues de REP+ ont l’impression de courir après le temps et d’avoir un temps de travail qui s’étire. Ils se posent aussi la question de la pertinence et du contenu de ces réunions. Ils reconnaissent cependant l’intérêt d’échanger avec d’autres collègues d’autres écoles ou établissements et se demandent s’il ne serait pas plus judicieux de se rencontrer sur des sujets spécifiques.
Les collègues soulignent aussi la difficulté de se retrouver formateurs ou animateurs lors de ces réunions, de devoir assumer un rôle qu’ils ne maîtrisent pas.
Le SNUipp-FSU Paris demandera que les collègues soient consultés sur leurs besoins en formation et que toutes les réunions de réseaux soient mieux organisées et animées.
Selon les réseaux, les ZIL sont affectés pour toutes les écoles ou pour un plus petit nombre. Cependant, il semblerait que chaque collègue devant classe soit toujours remplacé par le même ZIL. Les ZIL REP+ apprécient de pouvoir connaître les élèves avec lesquels ils travaillent. Ils soulignent donc tous l’importance du tuilage en début d’année. Il est par conséquent important de dégager du temps en début d’année scolaire afin d’organiser au mieux les remplacements.
Le SNUipp-FSU Paris va demander à être reçu par l’Inspecteur d’académie pour porter les revendications des personnels et échanger avec lui sur les évolutions que semble envisager l’académie.