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REP + Compte-rendu de l’audience du 15 septembre 2016

publié le 22 septembre 2016

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L’année dernière, le SNUipp-FSU Paris avait rencontré le Dasen afin de tirer le bilan de l’année écoulée en REP + et d’aborder avec lui l’organisation des différents réseaux à la rentrée 2016. Tout n’était pas alors finalisé. Cette audience avait été préparée en amont par une réunion d’information syndicale où les quatre réseaux REP+ (18ème arrdt : collège Georges Clémenceau et Maurice Utrillo, 19ème arrdt : collège Georges Rouault, 20ème : collège Colette Besson) étaient représentés. Le SNUipp-FSU a donc souhaité rencontrer de nouveau l’académie en cette rentrée.

Le 15 septembre, en audience avec le Dasen, l’IEN chargé des REP + a présenté le nouveau dispositif pour cette année. Le SNUipp-FSU s’est d’abord félicité qu’un certain nombre de propositions que le syndicat avait porté en fin d’année dernière avaient été prises en compte. Cela a donc été l’occasion de prendre acte d’un certain nombre d’avancées, mais aussi de poser de nouveaux problèmes et donc d’avancer de nouvelles propositions et revendications.
A la demande de notre syndicat, une circulaire académique va paraître sur les REP + parisiens afin de répondre aux questions pratiques des collègues et d’harmoniser le fonctionnement des quatre réseaux REP+.

L’organisation des décharges horaires (54h)

D’après la circulaire n° 2014-077 du 4-6-2014, précisée par la note de service du mois d’août, les collègues exerçant en REP+ bénéficient de 54h de décharge : « Les enseignants exerçant dans une des écoles Rep+, listées dans un arrêté ministériel, bénéficient de la libération de 18 demi-journées par année scolaire dans leur service d’enseignement pour participer aux travaux en équipe nécessaires à l’organisation de la prise en charge des besoins particuliers des élèves qui y sont scolarisés, aux actions correspondantes ainsi qu’aux relations avec les parents d’élèves et à la formation. Les enseignants exerçant à temps partiel en bénéficient au prorata de leur quotité de travail. Sont particulièrement visés le travail en équipe des maîtres de l’école ou du cycle, les rencontres avec d’autres professionnels dans le premier degré (maîtres E ou G, psychologues scolaires, assistants d’éducation ou pédagogiques, personnels infirmiers ou médecins notamment) mais aussi des rencontres de travail entre les deux degrés, notamment dans le cadre du conseil école-collège et des rencontres avec des partenaires. Ces activités seront organisées en concertation avec les équipes pédagogiques et sous la responsabilité des IEN. Elles permettront également le suivi de modules de formation continue spécifiques. »

Le SNUipp-FSU a relevé que les 54h ne seraient pas atteintes pour tous les collègues. L’administration a reconnu qu’il avait été difficile d’organiser ces décharges et qu’on arrivait à 48-49h pour un certain nombre de collègues. Les représentant-es du personnel ont donc fait remarquer que la circulaire n’était pas respectée, l’administration a répondu que cette année, les changements allaient être difficiles. Pour le SNUipp-FSU, la réglementation doit être respectée. L’académie va étudier les possibilités pour mettre en œuvre les 54h de décharge durant cette année scolaire.

Cette année, l’académie a bien mis en place les journées dédiées à la formation (18h). Ce sera sur les journées longues (lundi et jeudi) et les trois jours seront assurés par les mêmes remplaçant-es qui interviendront dans les quatre réseaux. Les formations sont propres à chaque réseau puisqu’elles s’appuient sur leurs projets. Le plan de formation est envisagé de manière pluri-annuelle.

Le temps restant (36h selon les textes) est utilisé pour rattraper du temps consacré aux autres actions mentionnées dans la circulaire. En cette rentrée, il a été dit aux enseignant-es dans plusieurs réseaux qu’ils devaient être physiquement à l’école les jours de décharge et que ces 36h ne couvraient que des temps de concertation au sein de l’école ou avec le collège. Le SNUipp-FSU a donc tenu à rappeler en audience que les enseignants ne sont pas tenus d’être à l’école leurs jours de décharge sauf si des réunions sont organisées et que ces heures de décharge pouvaient prendre en compte des temps d’échange avec les parents comme la remise des livrets scolaires. L’académie a reconnu l’esprit et la lettre des textes réglementaires. Le SNUipp-FSU invite donc les collègues à contacter les représentant-es du personnel si ce n’est pas ce qui est dit au sein des réseaux.

En fin d’année dernière, nous avions demandé que le calendrier soit donné aux écoles en début d’année dans l’ensemble des réseaux, ce qui a été fait. Il semble que l’attribution des jours se soit déroulée de manière plus harmonieuse au sein des réseaux.

Les Maîtres supplémentaires

Les collègues affectés sur les « Plus de Maîtres que de classes » bénéficient bien des 54h de décharge mais ne seront pas remplacés. Le SNUipp-FSU invite les collègues concernés à en discuter en équipe dans leurs écoles et à voir avec leurs inspecteurs pour formalisation.

ZIL REP + : temps de décharge et organisation

L’an passé, le SNUipp-FSU avait bataillé pour que les postes de ZIL REP + soient créés au sein du mouvement. Cela était le cas, mais ils étaient mal étiquetés sur le serveur. Cela avait créé des incompréhensions chez les enseignant-es et le SNUipp-FSU avait alors demandé au rectorat de contacter les 15 collègues concernés pour s’assurer de leur choix. A priori, tous les ZIL REP+ qui le sont cette année l’ont donc choisi en connaissance de cause. Des améliorations pour le prochain mouvement sont attendues et a priori souhaitées par l’académie.

Comme l’avait proposé le SNUipp-FSU, le tuilage demandé a bien été mis en place avec la présence des ZIL REP+ dans leur réseau de rattachement dans chaque école les premières semaines de la rentrée.

Par ailleurs, comme écrit dans la même circulaire, étant partie prenante des réseaux, les enseignants ZIL REP+ ont droit aux décharges au même titre que les enseignants chargés de classe. Cela leur permettrait de prendre toute leur place au sein du réseau comme les autres enseignant-es. Le SNUipp-FSU a donc demandé à ce que la réglementation soit respectée et que ces collègues puissent en bénéficier. Le Dasen a indiqué que cette année, cela ne serait pas possible et qu’ils bénéficieront de la décharge des APC. Pour le SNUipp-FSU, ce sont deux choses différentes : la décharge des APC est octroyée à tous les collègues affectés sur des postes fractionnés en raison de la charge de travail supplémentaire induite.
Ce n’est pas aux collègues d’assumer le manque des postes qui ne leur permet pas de bénéficier des heures de décharge prévues par une circulaire nationale. Le SNUipp-FSU continue donc de revendiquer l’octroi de jours de décharge pour les ZIL REP +, c’est à l’académie de trouver une solution pour que la réglementation soit respectée.


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