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publié le 27 mars 2015
L’évaluation fait partie intégrante de notre pratique professionnelle.
Ses formes en sont multiples (diagnostiques, formatives, sommatives, certifiantes) et ne sont pas neutres dans le processus d’apprentissage.
Longtemps pensée comme un simple contrôle suivant un apprentissage de façon linéaire, on sait aujourd’hui que l’évaluation a une grande influence sur la qualité des apprentissages.
Quelles sont les pratiques dominantes aujourd’hui à l’école ?
Quelles conséquences ont-elles sur les apprentissages des élèves ?
Quelles formes d’évaluation comme leviers d’apprentissage pour les élèves ?
Doit-on distinguer l’évaluation des apprentissages immédiats de connaissances comme de procédures et celle témoignant des capacités de réinvestissement des élèves, dans des situations différentes ?
Comment l’évaluation peut-elle donner la mesure d’un niveau et, dans le même temps, être un levier de motivation, de valorisation ?
Comment communiquer avec les familles sur les évaluations ?
Intervenants :
Alors que l’évaluation des élèves est régulièrement sujette à débat, que la question de la notation revient souvent sur le devant de la scène, à aucun moment n’est abordée la question de l’évaluation des enseignant-es qui pourtant se fait aussi par l’attribution d’une note chiffrée… Les inspections actuelles ne sont pas satisfaisantes. Infantilisation, pratiques trop différentes d’un IEN à l’autre, poids trop important de la notation dans la carrière … sont les principaux griefs contre le mode d’évaluation actuel. Plus largement, les relations hiérarchiques se limitent dans la plupart des cas à un contrôle, des injonctions, des demandes de remontées de tableau… Parfois même, les enseignant-es sont confronté-es à des abus de la part de leur IEN, nécessitant l’intervention ferme des représentant-es du personnel.
Pour le SNUipp-FSU, nulle fatalité à l’introduction des pires logiques managériales au sein de notre métier. Il est indispensable de débattre et d’agir collectivement pour obtenir enfin des relations de travail respectant nos droits et notre professionnalité.
Le débat portera évidemment sur des considérations générales mais il sera aussi l’occasion d’aborder le fonctionnement particulier de certaines circonscriptions.
Intervenant :
L’école est souvent le lieu où les conséquences du handicap se révèlent. Les enseignant-es des écoles et notamment de maternelle sont de plus en plus souvent amené-es à gérer les manifestations des troubles des élèves et les premiers accompagnements. Cela ne se fait pas sans soulever de nombreux questionnements et sans poser de grosses difficultés. Les besoins sont importants. Comment aider les enseignants dans la classe et les équipes pour construire les apprentissages en faveur de tous les élèves dans un contexte déstabilisant ? Que faire pour éviter les ruptures ? Quels sont les outils utiles, les partenaires, les professionnels que l’on peut mobiliser, les procédures à suivre ? Après l’impulsion donnée par la loi de 2005, la réussite du processus d’inclusion ne peut reposer que sur la bonne volonté et l’investissement des acteurs de terrain.
Intervenante :
Cette dernière partie de l’université de printemps a pour but d’effectuer la synthèse des interventions et des débats et de tracer des perspectives pour la suite.
L’Université de printemps est organisée sous la forme d’un stage de formation syndicale. L’autorisation d’absence est à envoyer au moins un mois avant le jour du stage, soit le 8 mai.
La lettre-type à envoyer à votre Inspecteur de circonscription.
Pour être sûr de ne pas oublier, le mieux est de l’envoyer dès maintenant !
Les deux jours sont construits de manière cohérente, cela dit, il est tout à fait possible de participer à l’une ou l’autre des journées.
Le SNUipp-FSU invite également les collègues à s’inscrire auprès du syndicat.