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publié le 15 novembre 2018
Le rejet de l’aménagement parisien des rythmes scolaires est massif. 98% des enseignant-es qui se sont exprimé-es lors de la grande enquête intersyndicale de juin dernier ne veulent plus de l’organisation arrêtée par la ville de Paris. 80% des collègues se sont prononcé-es pour l’organisation de la semaine sur 4 jours, organisation mise en place dans plus de 80% des communes françaises dès cette rentrée 2018.
Malgré deux rassemblements au rectorat et à l’Hôtel de Ville et la réussite de la grève du 18 octobre, l’Académie et la Ville demeurent sourdes aux remontées du terrain. Lors du CDEN d’octobre dernier, l’Académie a même franchi un pas supplémentaire puisque le Recteur est venu au secours de la Mairie en affirmant que l’opposition aux rythmes scolaires actuels était minoritaire… Bien sûr, il n’en est rien.
Les organisations syndicales signataires réaffirment que l’organisation actuelle n’a que trop duré !
– Le système actuel des « rythmes scolaires » doit être abandonné.
– La parole des enseignant-es doit être entendue. L’avis majoritaire doit être respecté.
Les organisations syndicales SNUipp-FSU, Snudi FO, Se Unsa, Sud Education, Cnt-Ste et CGT Educ’Action sont déterminées à amplifier l’action. Le débat doit s’élargir au-delà de la communauté enseignante, nous devons nous adresser aux parents d’élèves et aux agent-es de la Ville. Elles appellent les enseignant-es à se réunir au sein de réunions intersyndicales locales afin de déterminer les modalités de suite de l’action :
– réunions avec les parents d’élèves et les agent-es municipaux au sein des écoles
– manifestation
– nouvelle grève
– grève reconductible
Il est déterminant que chaque école soit représentée dans ces réunions locales par un-e ou plusieurs enseignant-es.
Les organisations SNUipp-FSU, SNudi FO, Se Unsa, Sud Education, Cnt-Ste et CGT Educ’Action proposeront aux organisation syndicales des agents de la Ville de Paris de se rencontrer dans le cadre d’une intersyndicale.