Au sommaire

Une réunion avec l’EAFC et la direction de l’Académie a eu lieu le 21 décembre au sujet de la formation continue. Les représentant-es de la FSU-SNUipp ont réaffirmé leur exigence de rétablissement de formation choisie et de qualité sur temps scolaire et ont dénoncé les dérives actuelles des 18h. Ses représentant-es ont insisté une nouvelle fois sur sa demande qu’une formation de qualité sur l’inclusion soit proposée l’année prochaine.

Déclaration liminaire de la FSU-SNUipp Paris

Depuis quelques années, la FSU-SNUipp tente d’alerter l’Académie sur la dégradation de l’offre de formation, tant au niveau des contenus proposés que de l’organisation des temps de formation.
La formation continue est un droit pour les enseignant-es et un devoir que nous avons envers nos élèves. Mais comme nous le soulignons à chaque fois, nos collègues se retrouvent empêché-es de se former. Empêché-es parce que convoqué-es parfois dans des délais très courts (même si des progrès ont été faits de ce point de vue cette année) et sur des temps dédiés à la vie personnelle. Empêché-es parce que convoqué-es à des formations imposées qui ne correspondent pas forcément à leurs besoins. Empêché-es parce que l’Académie considère comme temps de formation continue des temps d’échange entre collègues dans le cadre des constellations.

Pour la FSU-SNUipp, l’Académie doit proposer des formations de qualité, sur temps scolaires (et nous connaissons le manque de personnels pour assurer le remplacement). Et en parlant de qualité de la formation, nous nous attachons également aux formateurs et formatrices qui se retrouvent à devoir travailler dans l’urgence, à proposer des plans et calendriers de formation pour lesquels ils et elles savent pertinemment qu’ils ne sont pas une réponse aux besoins des équipes. La professionnalité de ces personnels doit être respectée, ils doivent pouvoir travailler en amont à un plan de formation réfléchi et cohérent avec les besoins des personnels.
À propos de qualité de la formation toujours, la liberté de choix qui devrait être laissée à tous les personnels, permettrait de garantir de la formation adaptée aux besoins différents des unes et des autres. Ce n’est pas en faisant 6h de maths et 6h de français tous les ans que les enseignant-es peuvent faire évoluer leurs pratiques. Et nous allons probablement aborder dans ce GT la question des formations concernant les élèves en situation de handicap que la FSU-SNUipp demande depuis des années.
Rappelons donc juste que nous n’avons évidemment jamais demandé que cela soit organisé en 6h obligatoires en plus des maths et du français.

Enfin, nous notons que pour certaines formations l’Académie a pris en compte ce que nous portons depuis tant de mois, des dates figurent parfois, mais parfois seulement, lors de l’inscription. Mais ce n’est pas suffisant. Toutes les dates doivent être connues pour que le choix de l’inscription puisse se faire en connaissance de cause. Et un large choix d’horaires doit être proposé, le Pacte ne peut pas dicter les horaires de formation des équipes.