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Mouvement, temps partiels, dispo et détachements Stage d’initiative nationale ASH Compte rendu de la CAPD du 29 mai 2019

publié le 29 mai 2019

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Remise en cause des droits des personnels : trop, c’est trop !

Le SNUipp-FSU est intervenu dès le début de la CAPD pour dénoncer la remise en cause des droits des personnels à l’œuvre : retard du mouvement et remise en cause des règles, restrictions des demandes de temps partiels, de détachement et de disponibilité, demandes de temps partiels et de disponibilité toujours non traitées, annonce des jours libérés prévues début juillet…

Concernant les temps partiels, l’Académie a indiqué que les dernières réponses aux temps partiels hebdomadaires et aux disponibilités seront apportées après avis de la médecine de prévention. Les demandes de mi-temps annualisé recevront une réponse dans les 15 jours à venir.
Les collègues qui ont vu leur demande refusée sont invité-es à formuler un recours auprès du Dasen et à envoyer une copie de leur demande au SNUipp-FSU pour que les élu-es du personnels puissent le soutenir lors du groupe du travail du 14 juin.

Concernant les jours libérés pour les collègues à temps partiels, l’Académie a confirmé qu’a priori, l’annonce des jours libérés sera faite après les résultats du mouvement… Le SNUipp-FSU a dénoncé cette décision

Malgré l’engagement des services du rectorat, les dysfonctionnements actuels sont inacceptables. Ils sont de la responsabilité du Ministère. Il est donc maintenant clair qu’en plus d’être idéologue et autoritaire, le Ministre est incompétent puisqu’il est incapable de gérer le mouvement des personnels. Sur le mouvement, le SNUipp-FSU invite les enseignant-es à signer la pétition unitaire dénonçant le retard pris et revendiquant le respect des règles et barèmes actés par l’Académie.

Création d’écoles internationales : l’Académie dans les pas de Blanquer

Les élu-es du personnel ont découvert en posant des questions sur le mouvement que l’Académie crée en catimini des écoles internationales avec le recrutement d’enseignant-es sur des postes à profil. L’Académie a même voulu nommer des enseignant-es sur des postes fléchés langue au sein des écoles bilingues créées sans aucun appel à candidature.
En catimini donc, l’Académie devance ainsi les désirs ministériels et installe un service public à deux vitesses par le biais de la création d’écoles bilingues notamment dans des secteurs socialement privilégiés.
Après débats en CAPD, un appel à candidatures va être effectué dans le prochain Informalire.

Refus des détachements : l’Académie bloque toute évolution de carrière aux PE

Cette année, l’Académie a accepté tous les renouvellements de détachement, mais a refusé toutes les premières demandes de détachement sur un poste d’enseignant-e dans le second degré ou encore pour enseigner à l’étranger. Le SNUipp-FSU a dénoncé cette décision et a demandé qu’un débat ait lieu en CAPD aujourd’hui. Lors de ce débat, l’Académie a de nouveau justifié cette décision en mettant en avant le manque d’enseignant-e titulaires prévu à la rentrée. Le SNUipp-FSU a donc une nouvelle fois revendiqué l’augmentation des places au prochain concours pour pallier ce manque. Le SNUipp-FSU a dénoncé le fait que l’Académie refuse aux enseignant-es de pouvoir évoluer dans leur carrière sous couvert d’austérité budgétaire, alors même que des dizaines de détachements sont en cours pour exercer en école privée, au sein de différents ministères et ce depuis des dizaines d’années.
Encore une fois, le Ministère et l’Académie considèrent que la possibilité d’effectuer « une seconde carrière » comme un slogan, mais ne font rien pour le permettre et même bloquent les enseignant-es qui se sont engagé-es dans cette évolution. Ce n’est pas acceptable.

Mouvement : contestation de barème, mouvement interdegré…

Il est inadmissible que les enseignant-es n’aient que trois jours pour contester leur barème. En deux jours, les collègues devaient prendre connaissance de leur accusé de réception, comprendre les trois changements de barème actés par l’Académie en trois mois, vérifier leur barème et écrire une contestation au Rectorat. Ce n’est pas tenable. Le SNUipp-FSU a donc de nouveau demandé à ce que la période de contestation soit ouverte jusqu’à lundi. En réponse, l’Académie a accepté de prolonger l’ouverture des contestations jusqu’à dimanche : les contestations de barème peuvent donc être envoyés jusqu’au 2 juin inclus.

Les collègues qui envoient un recours sur leur barème sont invité-es à envoyer une copie de leur contestation au SNUipp-FSU pour que les élu-es du personnel puissent la suivre.

Plus globalement, pour le SNUipp-FSU Paris, il faut rendre visible la colère des enseignant-es sur les dysfonctionnements actuels, dysfonctionnements qui remettent en cause le fonctionnement des écoles et dégradent les conditions de vie personnelle et professionnelle des enseignant-es. Le SNUipp-FSU appelle donc les enseignant-es à signer la pétition unitaire dénonçant les retards pris et revendiquant le respect des règles et barèmes actés par l’Académie en janvier.

Le mouvement inter-degré est en train d’être étudié par les services, un groupe de travail aura lieu prochainement pour en débattre.

Stages d’initiative nationale ASH : trop peu de départs !

En début de séance, le SNUip-FSU a réaffirmé que la réussite de tous les élèves ne doit plus être un slogan ministériel, mais bien une réalité. La scolarisation des élèves en situation de handicap dans de bonnes conditions est donc pour nous un objectif majeur. Force est de constater que ce n’est pas le cas pour ce ministre comme cela ne l’a pas été pour ses prédécesseur-es. Le SNUipp-FSU continue donc de revendiquer la baisse des effectifs afin de pouvoir inclure les élèves en situation de handicap dans de bonnes conditions, une formation conséquente des enseignant-es, la création d’un statut de la fonction publique avec une formation digne de ce nom pour nos collègues ASH et une augmentation des places dans les établissements de soin afin de permettre une articulation satisfaisante entre la scolarisation et les soins.

Concernant les stages d’initiative nationale ASH, 203 enseignant-es se sont porté-es candidat-es contre 117 l’an passé et 149 l’année d’avant. Comme tous les ans, les stages en province n’ont pas été retenus et l’administration a contacté les candidats à ces stages pour leur en proposer un autre de même nature en région parisienne.

La nouvelle formation CAPPEI a acté une diminution du nombre d’heures en formation. Suite aux protestations du SNUipp-FSU notamment, le Ministère avait acté un droit à 100h de formation en stage MIN ASH pendant les 5 ans en compensation.

Le SNUipp-FSU se félicite que l’Académie accepte la candidature de l’ensemble des collègues (111) qui n’ont pas à être remplacé-es, ce qui n’était pas le cas jusqu’il y a quelques années. Cela avait changé suite à une intervention du SNUipp-FSU en CAPD.

Cependant, seul-es 20 candidatures nécessitant un remplacement avaient été acceptées. Les 14 enseignant-es lauréat-es du CAPPEI ont vu leur candidature validée. Par ailleurs, 72 collègues (28 spécialisé-es et 44 non spécialisé-es) avaient postulé sur un stage d’initiative nationale ASH et seul-es 6 départs avaient été actés.

Suite aux interventions du SNUipp-FSU Paris, l’Académie a accepté de valider trois départs supplémentaires de collègues devant être remplacé-es.

Les collègues concerné-es sont invité-es à contacter les élu-es du personnel pour connaitre leur résultat personnel. Ceci dit, toutes les candidatures retenu-es au niveau académique doivent être ensuite retenues au niveau national lors de la CAPN du 20 juin pour être définitives.


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