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publié le 7 janvier 2011
FCPE, SNUipp-FSU, Se-Unsa, Sud Education
Le service public d’éducation n’est pas épargné par le démantèlement de l’ensemble des services publics à l’oeuvre. Le budget 2011 voté par le Parlement poursuit la politique de suppressions massives de postes dans la fonction publique dont 8 967 dans les écoles primaires. Les conditions d’apprentissage des élèves et les conditions d’enseignement des professeurs ne cessent de se dégrader.
Dans l’éducation nationale, les directives ministérielles sous forme de « leviers » préconisent :
– d’augmenter le nombre d’élèves par classe
– de supprimer la scolarisation des enfants de deux ans
– de réduire les moyens d’enseignement affectés en dehors des classes (par exemple dans les RASED, Réseau d’Aide et de Soutien aux Élèves en Difficulté )
– de remplacer le dispositif actuel de remplacement par un recrutement de personnels précaires, donc sans formation spécifique, voire sans expérience`
– des fusions d’école, ce qui permet de récupérer des postes de directeurs d’école et de globaliser les effectifs pour organiser plus de fermetures de classe ou bloquer des ouvertures.
Les sections parisiennes du SNUipp FSU Paris, Se Unsa, Sud Education et la FCPE Paris condamnent la politique de destruction du service public d’éducation à l’oeuvre et exigent l’arrêt des suppressions de postes et le rétablissement des postes supprimés lors des budgets précédents. Elles réaffirment que l’école n’est pas un coût à réduire, mais bien un investissement pour l’avenir. Le service public d’éducation doit permettre la réussite de tous.
Elles appellent les enseignants et les parents d’élèves à se réunir afin de mobiliser l’ensemble des écoles parisiennes dès la rentrée de janvier et pendant toute la durée des opérations de carte scolaire qui sera présentée en CTP le 3 février et lors du CDEN du 10 février.