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publié le 7 septembre 2017
Ce CTA n’avait pas vocation à effectuer un bilan complet de la rentrée. Cependant, le SNUipp-FSU a insisté sur trois points fondamentaux pour le bon fonctionnement des écoles et les conditions de travail des enseignant-es.
L’an passé, la rentrée avait été chaotique de ce point de vue. Le SNUipp-FSU a tout au long de l’année travaillé avec le rectorat pour que cela ne se reproduise pas. Cette année, même s’il y a eu encore des difficultés, les opérations se sont mieux passées. Toutefois, il est indispensable que les recours déposés par les collègues soient vraiment étudiés et que les enseignant-es puissent obtenir des réponses du rectorat lorsqu’ils appellent ou contactent par mail les services du rectorat.
Le SNUipp-FSU a réaffirmé une nouvelle fois son exigence d’ouverture urgente de discussions sur l’organisation parisienne du temps scolaire. Depuis maintenant 4 ans, les enquêtes du SNUipp-FSU se succèdent et soulignent la même appréciation négative des enseignant-es tant du point de vue des conditions d’apprentissage des élèves que des conditions de travail des personnels. Les enquêtes académiques menées par le passé auprès des collègues rejoignent ce constat sur bien des points. Il est grand temps que l’académie cesse de suivre la Mairie sans se positionner et impose l’ouverture d’un grand débat.
Réponse de l’académie : le directeur d’académie a indiqué qu’il souhaitait encore évaluer l’application de cette réforme. Une discussion doit également avoir lieu avec les autres partenaires (Caf, ville, ...).
Sur cette question, le SNUipp-FSU a dénoncé le manque d’engagement de l’académie qui se contente de discours généraux. Si l’académie n’accède pas à la demande du SNUipp-FSU d’ouvrir des discussions, notre organisation est déterminée à imposer un grand débat cette année.
Depuis quelques années, de nombreuses écoles parisiennes sont confrontées à des situations de crise dues à la souffrance d’un ou de plusieurs élèves. Les enseignant-es sont laissé-es trop souvent seul-es face à ces graves difficultés. Il existe des dispositifs particuliers à Paris comme R’Ecole. Cependant, les moyens ne suffisent pas et d’autres pistes doivent très certainement être explorées. Pour le SNUipp-FSU, un travail sérieux académique doit être rapidement mis en place.
Réponse de l’académie : soutenue par la Politique de la Ville, une expérimentation a eu lieu l’an passé avec prise en charge rapide des élèves pour effectuer les bilans nécessaires. L’académie a donc sollicité notamment l’ARS (Agence Régionale de Santé) et la ville de Paris.
L’académie a également indiqué souhaiter installer un groupe de travail sur cette question cette année.
Enfin, le SNUipp-FSU a de nouveau revendiqué le recrutement de candidat-es sur liste complémentaire en nombre suffisant pour ne pas avoir recours à l’embauche de contractuels. Le directeur d’académie a indiqué qu’il y avait encore une incertitude sur le nombre d’enseignant-es en surnombre. Le point doit être fait avant de demander éventuellement l’autorisation du Ministère pour avoir recours de nouveau à la liste complémentaire.
Le CTA a débattu des ajustements de carte scolaire abordés lors du groupe de travail du 31 août. L’Inspecteur d’académie a malheureusement souligné une baisse plus importante que prévu des effectifs : on attendait 2 030 élèves de moins, au final, c’est 3 350 élèves de moins dans les écoles (1 546 élèves en moins en maternelle et 1 804 en élémentaire). En 5 ans, les écoles parisiennes ont perdu 8 500 élèves.
Les mesures actées par l’académie à la fin du groupe de travail du 31 août ont été confirmées par l’académie.
- quatre ouvertures de classe : ouverture d’une classe à l’EP Kuss, annulation de la fermeture de classe à l’EM Vandrezanne, ouverture d’une classe à l’EE Boulard, ouverture d’une classe à l’EM Jongkind.
- une ouverture provisoire de classe à l’EM Goutte d’Or – valable uniquement pour une année.
- quatre fermetures de classe : fermeture de classe à l’EM Brantome, fermeture de classe à l’EM Rapp, annulation de l’ouverture de classe à l’EM Dausmenil, fermeture de classe à l’EM T. Deck.
A la demande du SNUipp-FSU, un poste supplémentaire abonde la brigade REP +. Cela dit, cela ne sera pas suffisant. Deux postes supplémentaires auraient été nécessaires.
Le SNUipp et la FSU ont dénoncé les conséquences académiques de la baisse du nombre de contrats aidés dans l’académie. L’académie a réaffirmé que l’accompagnement des élèves en situation de handicap ne serait pas remis en cause, mais que les contrats d’aide à la direction d’école ne seraient pas tous renouvelés. Les élu-es du personnel ont insisté pour que les personnels concernés ne soient pas laissés sans solution.