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Le SNUipp-FSU Paris est sidéré par le chaos qui règne dans les services du Rectorat en charge des affectations des enseignant-es. La rentrée dans les écoles parisiennes s’est faite dans des conditions déplorables pour les personnels comme pour les élèves.
Tout l’été, le SNUipp-FSU Paris a accompagné les enseignant-es et les écoles en attente d’affectation, alertant les responsables académiques sur la situation qui s’aggravait de jour en jour. L’inquiétude et la colère des personnels que nous représentons ont grandit à mesure que les services devenaient de plus en plus injoignables.

Postes vacants, enseignant-es sans affectations, informations contradictoires, incohérentes et changeantes : beaucoup de classes n’avaient toujours pas de solutions stables après la rentrée. Ce weekend, sept jours après la rentrée, bon nombres d’enseignant-es ont a nouveau vu leurs affectations modifiées, pour certain-es dans la nuit de dimanche à lundi.

Contrairement à ce que dit le Recteur de l’Académie de Paris et le Ministre, les conditions de rentrée à Paris sont désastreuses ! Pour le SNUipp-FSU Paris, la présence d’enseignant-es dans les classes ne suffit pas à garantir une rentrée sereine et sérieuse pour tous les personnels et tous-tes les élèves de l’Académie. Beaucoup de nos collègues n’ont pas pu préparer l’accueil des élèves et le déroulé pédagogique de l’année. Beaucoup d’élèves auront vu plusieurs enseignant-es en quelques jours.

Encore une fois, l’école publique ne tient que par l’investissement et le professionnalisme des enseignant-es. L’institution de son coté est défaillante et maltraitante ! En plus d’abattre en permanence sur les enseignant-es des floppées d’injonctions pédagogiques, institutionnelles et administratives, d’accumuler les démonstrations de mépris par des propos mensongers et polémiques, par des réformes iniques, ou des revalorisations salariales ridicules, l’Institution nous fait la preuve qu’elle n’est même plus en mesure d’assurer sa mission première : assurer le bon fonctionnement d’un service public essentiel.

Il est grand temps de laisser les enseignant-es faire leur travail et de les reconnaître en tant que professionnel-les. L’institution doit leur accorder la confiance qu’ils et elles méritent et leur donner les moyens de le faire dans de bonnes conditions.