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Les 1 000 recrutements annoncés par le gouvernement sont très loin de couvrir les besoins d’urgence de la rentrée au regard des 5 700 suppressions prévues. Le SNUipp-FSU demande l’annulation de ces suppressions de postes à la rentrée 2012.

Il a demandé également une définition de critères clairs pour une répartition en toute transparence.
En réponse, le Ministre a défini quatre priorités pour la répartition académique :
– taux d’encadrement des élèves et évolution démographique ;
– taux de réussite des élèves ;
– conditions socio-professionnelles des familles ;
– conditions socio-économique du territoire avec une attention particulière aux zones rurales.
Ces critères seront appliqués pour les répartitions départementales qui seront décidées mercredi 20 juin lors du Comité technique ministériel, puis pour l’implantation concrète des postes au sein des départements.

L’attribution de 15 postes supplémentaires à Paris ajoutés aux 5 restant en réserve ne suffira pas à couvrir les besoins des écoles et il n’est pas question que les Rased et les remplaçants servent de variable d’ajustement. C’est pourquoi le SNUipp-FSU demande la restitution des 5 700 postes supprimés lors du collectif budgétaire pour permettre de recruter des enseignants et assurer ainsi des conditions de rentrée satisfaisantes. 



A Paris, un groupe de travail « carte scolaire » est prévu mardi 26 juin pour revoir la situation des écoles demandant une ouverture de poste, celles contestant une fermeture décidée en février et les potes de Rased et de remplaçants dont la suppression avait été actée par l’académie.
D’ici là, le SNUipp-FSU invite les personnels à le contacter dénoncer une fermeture ou réclamer une ouverture afin que les représentants du personnel puissent défendre le dossier de l’école à ce groupe de travail.