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publié le 14 avril 2016
Deux circulaires contradictoires ont été publiées par le ministère le 25 novembre. L’une faisait état de deux exercices PPMS obligatoires par an, l’autre d’un seul exercice.
Interrogé par le SNUipp-FSU Paris, le Dasen a indiqué qu’un seul exercice était nécessaire, l’objectif étant avant tout de sensibiliser l’ensemble des élèves et des personnels à la procédure.
Pour l’alerte incendie comme pour le PPMS, il n’y a pas lieu de refaire un exercice dès lors que le 1er a correctement fonctionné. Selon les services du Rectorat, les exercices avec évacuation à l’extérieur de l’école sont par ailleurs à proscrire.
Ces exercices, sont bien de la responsabilité du directeur ou de la directrice d’école (ou du REV sur le temps du mercredi après-midi). Ce n’est pas à la circonscription de décider quand et sous quelle forme doit se faire celui-ci.
Rappelons aussi en ce qui concerne le PPMS que responsabilité ne veut pas dire présence obligatoire puisque le document prévoit des suppléants pour mettre en œuvre le PPMS (adjoints sur temps scolaire / REV-DPA-Animateurs sur le temps périscolaire). Il faut se rappeler en revanche que c’est la personne qui déclenche le PPMS qui dirige la procédure jusqu’à la fin de l’alerte.
Enfin, concernant la fiche intrusion, celle-ci est à ajouter en qualité de 2è volet du PPMS.
Il ne s’agit pas d’un exercice à faire en plus mais d’un outil pour une réflexion commune entre les personnels de l’école pour anticiper autant que faire se peut une éventuelle intrusion.
Le SNUipp FSU Paris a rappelé au Dasen les problèmes posés par la circulaire concernant la mise à jour des adresses pour l’entrée en 6è. Pour le Dasen, il s’agit de « lutter contre les fausses adresses » et pour cela « responsabiliser les directeurs sur la vérification des adresses ».
Le SNUipp a rappelé que ce n’était pas aux directeurs/trices d’école de pallier au manque de personnels administratifs qu’ils soient municipaux ou rectoraux. Par ailleurs il a pointé le problème de légalité posé par le fait de demander des justificatifs de domicile et en particulier un avis d’imposition. Le DASEN a indiqué être prêt à revoir le circuit de transmissions pour prendre en compte ces remarques.
Parce que les directeurs/trices d’école ne sont pas habilités à certifier tel ou tel document administratif, le SNUipp-FSU Paris propose aux collègues de se contenter d’enregistrer les modifications demandées par les familles sans se prononcer sur la régularité des documents fournis.
Les problèmes posés ont été groupés en trois parties. L’administration a répondu en partie seulement aux revendications du SNUipp-FSU Paris.
Les bases
Pour le SNUipp-FSU Paris, même si certains points sont notables, il reste encore trop de déclarations d’intention. Nous continuerons donc à intervenir tant au niveau local que national pour que la simplification des tâches ne reste pas un énième slogan ministériel.