Au sommaire
publié le 20 mars 2020
Nous mettons cet article à jour au fur et à mesure de l’arrivée des consignes rectorales et ministérielles.
Le SNUipp-FSU Paris assure une permanence mail les week-ends et habituelle les autres jours.
Le SNUipp-FSU Paris propose un dossier spécial sur la gestion de l’épidémie dans l’Académie, mis à jour régulièrement.
Le SNUipp-FSU Paris exige :
– que les personnels volontaires pour accueillir les enfants dans les écoles bénéficient du matériel de protection préconisé par les autorités de santé,
– que les IEN ne se reposent pas, seulement, sur les directeur-trices pour organiser cet accueil (exemple : s’il n’y a pas de volontaire, si la direction est contrainte de rester chez soi...)
[Mise à jour, 20 mars, 12h]
Je suis M1, M2-PES :
Le SNUipp-FSU est aux côtés des étudiant-es et stagiaires de l’INSPE de Paris dans cette période particulière. Le SNUipp-FSU a pris contact avec la direction de l’INSPE et l’Académie pour s’assurer que tout serait mis en place pour éviter que les stagiaires et étudiant-es ne soient lesé-es par cette situation de fermeture des écoles et universités.
Lire l’article spécial sur la situation des M1 et M2 PES
[Mise à jour, 18 mars, 12h]
– Qui contacter s’il y a suspicion de cas chez les personnels volontaires et/ou chez les enfants ? Dans ce cas-là, peut-il y avoir éviction ?
En cas de suspicion il faut contacter : celluledecrise@ac-paris.fr
L’Académie, avec l’appui de la médecine de prévention, contacte l’ARS pour savoir s’il y a danger. L’ARS et le médecin conseil rappellent l’équipe ou l’école pour donner des consignes immédiates.
A priori les enfants et personnels qui présenteraient des symptômes devraient faire l’objet de mesures d’éviction.
[Mise à jour, 16 mars, 19h55]
Une réunion a eu lieu aujourd’hui, lundi 16 mars, entre la direction de l’Académie et les représentant-es du personnel. Voici les réponses de l’Académie.
– Seul-es les enseignant-es volontaires sont attendu-es dans les écoles, il n’y a donc aucune obligation pour nos collègues de s’y rendre. Aucune coercition n’est envisagée.
Cette décision est valable aussi pour les directeurs-trices d’école.
– Les AESH n’ont pas à se rendre dans les écoles.
– L’Académie n’est pas opposée à ce que des enseignant-es quittent leur domicile pour se rendre en-dehors de Paris en cas de confinement, sous réserve des annonces gouvernementales et présidentielles.
Les élèves doivent être accueilli-es si un des parents est soignant-e et qu’il-elle n’a pas d’autre moyen de garde.
Un état des lieux est en train d’être fait par l’Académie. Des consignes d’organisation seront transmises une fois que l’Académie saura combien d’élèves doivent être pris en charge et dans quelles écoles. Pour le moment, l’Académie pense que seul-es les enseignant-es volontaires suffiront. Si leur école de rattachement n’est pas ouverte, les élèves seront réorienté-es vers une autre école.
Pour le moment, il n’y a pas d’autre consigne académique concernant les conditions sanitaires d’accueil que celles actées par les autorités sanitaires. Il s’agit d’accueillir dans des groupes de 8 à 10 enfants.
[Mise à jour, 15 mars, 18h55]
Sous réserve de changement des consignes académiques, que nous mettrons sur notre site, les consignes devraient être :
1) Le "télé-travail" depuis son domicile est la norme et doit être privilégié pour assurer la continuité scolaire. Dans les prochains jours, nous mettrons en ligne les textes qui régissent ce "télé-travail".
2) Les collègues (y compris en charge de direction) répondant aux situations suivantes restent chez eux : garde d’enfant(s) de moins de 16 ans, personne à risque ou dont l’entourage est considéré à risque, personne présentant un éloignement trop important du lieu de travail et devant se déplacer en transport en commun. Le plus urgent est de prévenir l’équipe de l’acole afin qu’elle puisse s’organiser. Prévenir aussi son IEN.
3) La présence dans les écoles ne doit avoir comme objectifs que :
– d’assurer la continuité administrative ou pédagogique du service public (direction ou personnel qui s’y substitue)
– d’accueillir les enfants des personnels soignants et indispensables à la gestion de l’épidémie qui n’ont aucun autre moyen de garde. Le Ministre a été clair, pour accueillir ces enfants, seul-es les enseignant-es volontaires sont concerné-es. Voir la liste des personnels soignants concernées.
Demain lundi 16 mars, toutes les écoles possibles seront ouvertes avec les enseignant-es volontaires. Un état des lieux sera fait pour connaitre le nombre d’enfants à accueillir et organiser des regroupements les jours suivants. Les groupes d’enfants sont de 8 à10 maximum.
4) Il n’y aura aucune perte de salaire (enseignant-es et AESH)
5) Les AESH, sauf volontaires au même titre que les enseignant-es, restent chez eux-elles
[Mise à jour, 15 mars, 14h30]
– Les IEN mettent en place les directives du Dasen qui lui même met en place celles du Recteur qui prend ses directives du Ministère, dans la chaine hiérarchique il se peut que certain-e essaient de faire du zèle, nous contacter en cas de doute.
Dans cette même chaine hiérarchique Jean-Michel Blanquer semble prendre des décisions incohérentes par rapport aux préconisations de l’ARS et du Premier ministre.
– Pour le moment la demande de se rendre dans son école ne concernerait que lundi, les annonces se faisant d’heure en heure il faut être attentif-ve aux changements de consignes.
– Des consignes claires devraient être envoyées par le Rectorat à tous les personnels dans la journée (dimanche 15 mars).
– La demande de se rendre dans les écoles demain ne concernerait A PRIORI que les enseignant-es VOLONTAIRES, n’ayant pas de contraintes et les directeur-trices n’ayant pas de contraintes pour mettre les directives en place.
– Le volontariat concernerait également les brigades, les RASED, les PES.
Concernant les PES, l’INSPE et l’Académie ont été interrogés sur les éléments en lien avec la titularisation, nous sommes en attente de réponses.
– Au sujet des personnels utilisant les transports en commun : il est recommandé par le Ministère et l’ARS de limiter ses déplacements en transports collectifs. Si vous êtes concerné-e, il vous suffit d’informer l’équipe de votre école que vous ne serez pas à l’école lundi mais que vous serez en télétravail.
– Lundi servirait principalement à accueillir les enfants de soignant-es qui ne peuvent être gardé-es et qui ne sont pas des cas avérés (voir les recommandations) : a priori dans leur école de scolarisation lundi, mais chaque directeur-trice devra en informer sa hiérarchie pour que des regroupements soient organisés, peut-être au plus près des lieux de travail des soignant-es. Peut-être avec des enseignant-es sur temps scolaire, peut-être d’autres personnels sur temps périscolaire. Du matériel de protection parviendra peut-être dans les écoles.
– Pour le SNUipp-FSU Paris, l’Administration doit trouver le moyen de recenser les écoles dans lesquelles il y aura du personnel volontaire pour assurer la continuité du Service public et accueillir les enfants des soignant-es demain.
– ASA pour les personnels contraints de garder leur(s) enfant(s) de moins de 16 ans : envoyer un mail simple à l’IEN dans le week-end ou lundi matin, qui donnera droit à une Autorisation Spéciale d’Absence (ASA) : payé à plein traitement, pas de jour de carence, pas besoin d’aller chez le médecin, pas compté comme journée enfant malade. La consigne rectorale est de ne pas venir avec son(ses) enfant(s) à l’école.
– ASA pour les personnels (ou leur famille) "à risque" dont la liste figure ici : envoyer un mail à l’IEN dans le week-end ou lundi matin, qui donnera droit à une Autorisation Spéciale d’Absence (ASA) : payé à plein traitement, pas de jour de carence. En attente d’une liste de l’ARS, pour le moment les personnels qui estiment que leur santé (ou celle de leurs proches) est en jeu devrait consulter leur médecin et faire valoir un certificat (sans mention de la pathologie) pour avoir une ASA.
– Pour les personnels qui ne seront pas à l’école lundi : aucune obligation de rester chez soi pendant les horaires de l’école, nous ne sommes pas dans une phase de confinement pour le moment. Cela peut évoluer rapidement.
– Télétravail : rien ne peut être imposé par la hiérarchie, le droit des personnels stipule que le télétravail doit être volontaire.
– Continuité pédagogique : pas d’obligation de donner des devoirs, ni de les corriger. Il ne s’agit pas de participer à la mise en place de classes à la maison, s’agit surtout d’aiguiller les familles pour ne pas perdre le lien avec l’école, aucune urgence.
– A priori, les AESH, sauf volontaires, ne sont pas tenu-es, comme les PE, de se rendre dans leur(s) établissement(s).
– Nous interrogeons le Dasen sur les structures spécialisées.
[Mise à jour, 14 mars, 20h30]
Le ton martial du 1er ministre sur la limitation des déplacements n’est pas du tout compatible avec la légèreté de l’Éducation Nationale exigeant que nous venions dans les écoles parisiennes lundi sans consigne ni protection sanitaire !
D’autres instructions sont indispensables !
Quelles sont les consignes pour les personnels de l’éducation nationale ?
Le Gouvernement a recommandé à l’ensemble des employeurs, publics comme privés, de privilégier le télétravail lorsqu’il est possible.
Par ailleurs, le Gouvernement a décidé d’interdire tous les rassemblements de plus de 100 personnes dans des conditions ne permettant pas le strict respect des gestes barrières et une distance minimale d’un mètre entre les participants. Les réunions, séminaires, séquences de formation,… de plus de 100 personnes doivent donc être reportés jusqu’à nouvel ordre.
Concernant les réunions pour l’organisation de la continuité pédagogique ou la tenue des conseils de classe, celles-ci devront se tenir à distance (en faisant usage de la visioconférence, la conférence téléphonique, la consultation dématérialisée ou l’utilisation des espaces numériques de travail et des outils de vie scolaire).
Seuls devront être présents, dans toute la mesure du possible et sur la base du volontariat, les personnels dont la présence est strictement nécessaire en vue d’assurer la mise en place de la continuité administrative et pédagogique, le lien avec les familles et les élèves, l’accueil des enfants des personnels de santé sans solution alternative de garde, ainsi que les personnels en charge de la salubrité et de la sécurité des établissements.
Les autres personnels ainsi que les personnels fragiles au regard de l’épidémie (liste disponible sur le site du gouvernement) doivent être invités à rester à leur domicile et donc à télé-travailler, dans la mesure du possible. A défaut ils bénéficient d’une autorisation spéciale d’absence.
Les directeurs d’école doivent pouvoir être joints, soit par messagerie électronique, soit par téléphone, au moins durant les horaires habituels d’ouverture de l’école, fixés par le règlement intérieur, par les enseignants
et autres personnels de l’école, par les autorités académiques, les services municipaux et les parents afin de répondre rapidement à toutes les questions liées à l’organisation du travail des élèves. Les espaces numériques de travail (ENT) et les sites d’écoles doivent être actualisés en fonction de l’évolution de la situation, renvoyer vers le site ministériel dédié (FAQ) et donner les informations utiles aux personnels et aux usagers.