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publié le 15 mars 2020
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Le Haut Comité de Santé Publique considère que les personnes à risque de développer une forme grave d’infection à SARS-CoV-2 sont les suivantes :
– personnes âgées de 70 ans et plus (même si les patients entre 50 ans et 70 ans doivent être surveillés de façon plus rapprochée) ;
– patients présentant une insuffisance rénale chronique dialysée, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV
– les malades atteints de cirrhose au stade B au moins
– les patients aux antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée, ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;
– Les diabétiques insulinodépendants non équilibrés ou présentant des complications secondaires à leur pathologie ;
– les personnes présentant une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale ;
– les patients présentant une insuffisance rénale chronique dialysée ;
– les personnes avec une immunodépression congénitale ou acquise :
médicamenteuses : chimiothérapie anti cancéreuse, immunosuppresseur, biothérapie et/ou une corticothérapie à dose immunosuppressive,
infection à VIH non contrôlé avec des CD4 <200/mn³
Consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souche hématopoïétiques,
atteint d’hémopathie maligne en cours de traitement,
présentant un cancer métastasé,
– Les malades de cirrhose au stade B au moins ;
– Les femmes enceintes par analogie avec les séries publiées sur le MERS-CoV et le SRAS en dépit d’une petite série de 18 cas d’infections à SARS-CoV-2 ne montrant pas de sur-risque ni pour la mère ni pour l’enfant ;
– Les personnes présentant une obésité morbide (indice de masse corporelle > 40kg/m² : par analogie avec la grippe A(H1N1)