Au sommaire
publié le 11 février 2021
Le Ministère a soumis aux organisations syndicales un projet de décret et d’arrêté pour modifier le CAFIPEMF. Vous trouverez au bas de cet article un tableau comparatif entre la situation actuelle et le projet de réforme.
• Le passage du CAFIPEMF se fera sur 1 an au lieu de 2.
• 5 semaines de formation (transformables en crédits ECTS) seront mises en œuvre, avant la première épreuve, il s’agit d’un point positif au vu de ce qui se fait actuellement dans les départements.
• Dans cette formation, 2 à 3 semaines se feront en observation et en pratique accompagnée auprès d’un-e CPC ou d’un-e PEMF. C’est un point positif pour problématiser le métier.
• La visite de classe est rétablie (il s’agissait d’une demande du SNUipp-FSU en 2015).
• Le mémoire est abandonné, point plutôt négatif.
• Les épreuves sont centrées sur français et mathématiques, point négatif.
• Les candidat·es ne pourront se spécialiser qu’au bout de trois ans : point négatif.
• L’épreuve à partir d’une séance collective de formation est abandonnée : point négatif.
• Alors que dans un premier temps, l’inscription au CAFIPEMF était soumise à la rédaction d’un bulletin de visite par l’IEN inclus dans le dossier d’inscription, seule une attestation de visite est maintenant requise et rien n’entrave l’accès à la formation pour préparer le CAFIPEMF.
• Dans la première mouture du texte, le jury validant la certification, n’était composé que de deux personnes : un IEN et un enseignant INSPE, notre intervention en séance a permis d’ajouter une troisième personne, un pair titulaire du CAFIPEMF.
• L’usage du numérique dans les épreuves, dans un premier temps imposé sans discernement, a été borné par une écriture tenant compte du contexte d’exercice du candidat, de la possibilité de son usage ainsi que de sa pertinence.
• Une centration sur les apprentissages dits fondamentaux, ce qui est cohérent avec le reste de la politique ministérielle, mais pas avec l’objectif et la démocratisation de la réussite scolaire,
• Un éloignement du rapport à la recherche, manifesté par l’abandon du mémoire.
• Un possible glissement de la fonction des certifié-es du CAFIPEMF, manifesté par la volonté d’uniformisation des épreuves autour de l’acte de formation individuel.