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publié le 18 octobre 2012
90 enseignants se sont portés candidats contre 77 l’an passé et 92 l’année d’avant.
En début de séance, le Da-sen a indiqué que comme tous les ans, les stages en province n’avaient pas été retenus. De plus, il a indiqué que les personnels qui devaient être remplacés avaient été exclus de ce dispositif. Ainsi, seuls les enseignants affectés sur les postes E, G ou de psychologue scolaire, ainsi que les directeurs d’école qui ne sont pas remplacés avaient été retenus. Le SNUipp-FSU a dénoncé fortement cette décision qui ne respecte pas les règles et barèmes : seul le barème et le rang des vœux doit départager les personnels dans ce dispositif. De plus, il n’est pas acceptable que des enseignants soient privés de leur droit à formation en raison du fait qu’ils sont titulaires de classes (banales ou spécialisées). Le Da-sen a indiqué qu’il entendait la demande du SNUipp-FSU et qu’il permettra aux enseignants devant classe de participer au dispositif ministériel à la même hauteur que l’an passé : il y aura donc 13 départs possibles remplacés et 48 non remplacés.
Barème : (A + 36) – le nombre de semaines de stages effectuées depuis le début de la carrière (décomptées en jour). A = l’AGS est arrêtée au 1er septembre de l’année scolaire où se déroulent les stages.
En cas d’égalité de barème, les candidats sont départagés selon l’ordre décroissant d’âge.
Un candidat ne peut être retenu qu’à un seul module de formation d’initiative nationale.
Procédure : l’académie propose les candidatures des enseignants parisiens au Ministère qui arrêtera les enseignants retenus après la CAPN. Tous les enseignants retenus par l’académie ne le seront donc pas forcément par le Ministère.
Les enseignants peuvent contacter le SNUipp-FSU pour connaître leurs résultats personnels.
Dans une déclaration liminaire, le SNUipp-FSU a de nouveau dénoncé la baisse de l’offre de formation continue particulièrement à destination des enseignants titulaires d’une classe. Le syndicat a également dénoncé le contenu des formations proposées qui sont axées pour la plupart sur les réformes contestées par les personnels de l’ancien gouvernement. De plus, les représentants du personnel se sont de nouveau insurgés contre les annulations massives de stages de l’an passé et ont interrogé le Da-sen sur les compensations prévues. Pour le SNUipp-FSU, le droit à la formation continue est un droit des personnels, il est indispensable que celui-ci devienne de nouveau effectif dans l’intérêt des enseignants et de leurs élèves. Pour se faire, les postes de remplaçants doivent être recrées.
Enfin, le Da-sen a décidé de contourner une nouvelle fois les règles et barèmes en empêchant certains enseignants de participer à des stages où le remplacement prévu était un étudiant de Master 2. Les enseignants en élémentaire ont donc été exclu des stages sur la maternelle et inversement, ainsi que les enseignants remplaçants. Malgré la protestation des représentants des personnels, le Da-sen a refusé de revenir sur cette décision en raison des contraintes de remplacement.
Les enseignants peuvent contacter le SNUipp-FSU pour connaître leurs résultats personnels.
Le SNUipp-FSU a obtenu de l’académie que la part variable de la Prime Eclair soit versée de manière équitable à tous les personnels placés en Eclair.
Le SNUipp-FSU a donc demandé les modalités de versement de cette prime : les personnels concernés sont les enseignants titulaires d’une classe, les enseignants des Rased, les titulaires remplaçants. Une seule incertitude : le SNUipp-FSU a demandé à ce que les directeurs soient concernés, le Da-sen a indiqué qu’ils pensaient qu’ils étaient concernés, mais n’en était pas sûr à 100%. Le SNUipp-FSU attendra la réponse de l’académie et en informera les personnels.
La liste des personnels concernés pour l’année scolaire n’est pas encore finalisée, l’académie n’est donc pas en mesure d’indiquer le montant qui sera versé, ni le moment du versement.
Le montant acordé à chaque personnel dépendra de leur quotité de travail effectif en Eclair, c’est-à-dire en fonction de leur temps partiel, de jours de travail effectif en Eclair (Rased, ZIL…).
Le SNUipp-FSU a insisté pour que cette prime soit versée rapidement.
Le SNUipp-FSU a interrogé le Da-Sen aujourd’hui sur les modalités de rattrape des 7 journées dûes pour les personnels à 80% cette année, possibilité que l’académie avait autorisé suite aux interventions du SNUipp-FSU. L’académie a précisé que le rattrapage devra se faire sur la période du 7 janvier au 29 mars. Cela représente 10 semaines, chaque enseignant choisira dans cette période les 7 journées qu’ils feront.
Lors de cette rentrée, les enseignants titularisés en septembre 2012 à Paris vont pouvoir bénéficier de deux primes cumulables :
– la prime spéciale d’installation est versée à tous les professeurs des écoles titularisés dans certaines régions de France, dont l’île de France. Les T1 de Paris bénéficient donc de cette prime d’un montant : environ 2055 €. Les enseignants concernés ont dû recevoir un courrier avec un formulaire à renvoyer au rectorat pour pouvoir bénéficier de la prime. Le Rectorat versera cette prime sur la paie du mois suivant la demande. Les premiers versements auront lieu sur le traitement de novembre.
– la prime début de carrière de 1500 € instaurée par le ministre. La prime sera versée en deux fois : 750 euros seront versés en novembre 2012 a priori et 750 euros en février 2012. Elle sera versée automatiquement sur le salaire des enseignants concernés.
Une dizaine de personnel inscrits sur la liste d’aptitude à la direction d’école au 1er septembre 2010 (jusqu’au 31 aout 2013) n’ont toujours pas obtenu de poste de direction. Certains ont eu pourtant des intérims. Le Da-sen a donc indiqué que leur inscription sera prolongée jusqu’au 31 aout 2014.