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publié le 15 février 2019
Un nouveau débat a eu lieu sur les absences non remplacées. Une nouvelle fois, l’Académie a mis en avant l’augmentation des congés maternité en ce mois de février. Par ailleurs, elle a également indiqué que le Ministère lui refusait d’embaucher plus de contractuel-les.
Pour pallier cela, l’Académie a indiqué que l’objectif du Rectorat était de remplacer les congés longs. Par conséquent, de nombreuses brigades école (ex ZIL) sont envoyées sur des remplacements longs. Le Dasen adjoint a également indiqué qu’il y aurait des restrictions sur les demandes d’autorisations d’absence et peut-être que des stages de formation continue seront annulés au retour des vacances.
De fait, les remplacements courts ne sont quasiment plus remplacés…
Le SNUipp-FSU a dénoncé cette situation : la multiplication des absences non remplacées et la restriction des droits des personnels. Il est indispensable de recréer des postes de remplacement, ce qui n’est pas le cas pour l’année prochaine. Le SNUipp-FSU invite les enseignant-es à contacter les élu-es du personnel en cas de refus de leur demande d’autorisation d’absence. Par ailleurs, le SNUipp-FSU rappelle sa consigne syndicale : au bout de 48h d’absence non remplacée, les enseignant-es demandent aux parents d’élèves qui le peuvent de garder leur enfant chez eux-elles.
La CAPD du 15 février avait pour objectif d’étudier les passages accélérés aux 7ème et 9ème échelons. En effet, suite aux changements réglementaires, les passages aux 7ème et 9ème échelons peuvent se faire un an avant pour 30% des collègues. Les élu-es du personnel ont vérifié les fiches de contrôle syndical qui avaient été remplies par les enseignant-es. En début de séance, le SNUipp-FSU a rappelé sa revendication d’avancement au rythme le plus rapide pour toutes et tous et la disjonction entre l’évaluation des enseignant-es et leur avancement.
La sélection entre les enseignant-es s’est faite sur la base de l’appréciation retenue par le Dasen suite à l’entretien de carrière de l’an passé : l’appréciation « excellent » vaut 140 pts, l’appréciation « très satisfaisant » 90 pts, l’appréciation « satisfaisant » 40 pts, l’appréciation « à consolider » 10 pts.
En cas d’égalité de barème, le départage se faisait sur la base de l’ancienneté générale des services à la date de la promotion, puis l’ancienneté dans le grade, puis sur la base de l’ancienneté d’échelon, enfin sur la date de naissance.
Les collègues promu-es verront leur promotion prise en compte sur la paie d’avril avec le rattrapage rétroactif éventuel.
_Cette année, au 6ème échelon, le barème de la dernière collègue promue était de 140 points, c’est-à-dire avec une appréciation « excellent ». Le départage s’est fait ensuite sur la base de l’ancienneté dans le grade. La dernière promue au 7ème échelon avait donc une appréciation « excellent », une ancienneté à la date de la promotion de 8 ans et 3 mois et une ancienneté dans le grade de 7 ans et 6 mois.
Au 8ème échelon, le barème du dernier collègue promu était de 140 points, c’est-à-dire avec une appréciation « excellent ». Le départage s’est fait au final sur la base de la date de naissance. Le dernier promu au 8ème échelon avait donc une appréciation « excellent » et une ancienneté générale des services à la date de promotion de 14 ans et 6 mois, une ancienneté de grade de 14 ans et un âge de 36 ans et demi.
Les collègues qui pouvaient bénéficier d’une bonification d’avancement d’un an peuvent consulter leur résultat personnel à l’aide de leur code Acady inscrit sur la carte d’adhérent-e ou qui peut être demandé en ligne : http://75.snuipp.fr/?Demander-son-code-Acady