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Cette année encore, les écoles ont été nombreuses à faire remonter au syndicat des dysfonctionnements et difficultés liés à l’utilisation du logiciel E-d@l 2 pour la campagne de commandes de fournitures scolaires. Le SNUipp-FSU Paris a donc envoyé le 25 janvier un courrier à la Mairie pour lui faire part de ces difficultés, demander un allongement de la période d’ouverture du serveur et dénoncer l’augmentation des prix de certains articles. (Lire le courrier dans cet article)

Suite à cette lettre, le SNUipp-FSU Paris a reçu une réponse de Patrick Bloche, adjoint à la Maire de Paris en charge de l’éducation, le 24 février qui confirmait les échanges qui avaient eu lieu en CDEN et une invitation à une réunion sur la mise en place d’un nouveau logiciel, E-d@l 3.

La première réunion s’est tenue lundi 21 mars, une autre est prévue au mois d’avril. Elle a notamment réuni des représentant-es des organisations syndicales, des directeurs-trices, des PVP, et des personnels des services de la Dasco des moyens aux établissements. Pour la Mairie, cette réunion était d’abord une réunion technique sur l’ergonomie du catalogue et une explicitation des choix de calendrier.
La Mairie reconnaît les difficultés techniques qui l’ont amenée à repousser la date de clôture et a indiqué que malgré l’augmentation de certains tarifs la hausse des prix a été limitée, une partie de celle-ci étant prise en charge par la Ville.

Quelques chiffres sur le catalogue

– 20 000 articles référencés
– 1 600 établissements ou structures passent commande (645 écoles, 6 classes en hôpital, 240 RASED, 683 centres de loisirs) soit 9 000 utilisateurs-trices dont environ 7 000 enseignant-es
– 6 millions d’euros sont prévus au budget chaque année
Un projet de refonte de l’application est en cours (passage de E-d@l 2 à E-d@l 3) . Elle sera testée en 2023 dans une Caspe pilote, puis sera généralisée en 2024.

Un calendrier trop resserré

D’après les services de la Mairie, le calendrier est extrêmement contraint (compilation des demandes, livraison à la Ville et réexpédition vers les écoles avant fin juin) et impose ces dates. Le SNUipp-FSU Paris a insisté sur le fait que les commandes sont aussi, voire d’abord, une affaire de pédagogie, et que les classes ne sont pas décidées et attribuées au moment où les commandes sont requises.

Le SNUipp-FSU Paris a demandé un allongement du temps d’ouverture du serveur. D’après les services, les connections et commandes ont lieu surtout à la fin de la période, qu’elle soit de deux ou trois semaines. Les services ont précisé que le catalogue est ouvert à la consultation tout au long de l’année.

Une ergonomie à améliorer

Pour le SNUipp-FSU Paris, l’ergonomie de l’application et le moteur de recherche sont deux points noirs de cette application. Qui ne s’est pas arraché les cheveux en cherchant « crayon » dans le moteur de recherche et en ne voyant apparaître que des articles qui n’en sont pas ? Pour le SNUipp-FSU Paris, le nouveau moteur de recherche doit être plus intuitif avec le mot « aimant » plutôt que « punaises magnétiques ».

Le SNUipp-FSU Paris a demandé le regroupement du matériel similaire dans un seul catalogue avec les pochettes de feutres et les boites de feutre au même endroit. Il a demandé aussi des descriptions d’articles plus précises avec pour une rame de papier le grammage, le nombre de feuilles par exemple.
Les services ont indiqué en être bien conscients, et la mise en place d’un moteur de recherche plus efficace est dans le cahier des charges pour la nouvelle application.

Le SNUipp-FSU Paris a aussi demandé un compte et un mot de passe pour chaque enseignant-e. La réponse apportée par les services est le temps (et donc l’argent) que cela prendrait de gérer autant de mots de passe que d’utilisateur-trices.
Suite à notre interpellation, il sera plus facile de sauvegarder les bons de commandes (en format PDF ou fichier excel) et il y aura pour certains articles, et si possible tous, un lien vers le site du fournisseur/éditeur.

Le logiciel de commande ainsi que le budget dévolu au catalogue ne sont pas seulement des questions techniques, mais dépendent bien de choix politiques. Le SNUipp-FSU Paris réinterviendra lors du prochain GT afin de connaître le budget global attribué par la ville au scolaire et au périscolaire.
Le SNUipp-FSU Paris continue à défendre les intérêts de toutes et tous dans l’amélioration des outils de travail des personnels.