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Groupe de travail « Violence, quel accompagnement pour les personnels ? »

publié le 25 janvier 2018

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Les RPS : une réalité dans les écoles

« Les risques psycho-sociaux (RPS) sont des risques pour la santé mentale, physique et sociale, engendrés par les conditions d’emploi et les facteurs organisationnels et relationnels susceptibles d’interagir avec le fonctionnement mental. » Une forte exposition aux facteurs de RPS est associée à des problèmes de santé et à un mal-être dans la vie personnelle plus importants. Différents groupes de travail sur les RPS ont été formés afin que les membres du CHSCT réfléchissent à la question et avancent des pistes concrètes d’amélioration pour la santé et les conditions de travail des personnels. Pour le SNUipp-FSU Paris, ce n’est plus un vœu pieu mais une nécessité !
Pour notre syndicat, la problématique des élèves présentant de graves difficultés de comportement doit être une priorité dans ce cadre. A force de travail syndical, l’Académie a semble-t-il enfin pris la mesure de l’urgence. Il faut maintenant qu’elle y réponde !

Il y a urgence à agir !

Le 16 janvier, le groupe de travail qui a réuni des représentant-es du personnel, la psychologue du travail, un médecin de prévention, des représentantes de la cellule des ressources humaines et du service de prévention des risques s’est attelé au problème des élèves présentant de fort troubles du comportement sous l’angle des personnels. Ce groupe de travail a été réuni à la demande de notre syndicat en complément du groupe de travail inter-catégoriel du 5 décembre qui a débattu des solutions à apporter sous l’angle des élèves.
Il a été entendu que la situation actuelle ne pouvait perdurer, et que oui, le phénomène était en augmentation. Ce n’est plus un problème d’exception mais un problème quotidien auquel il faut apporter des solutions pérennes. Le Ministère et l’Académie sont-ils réellement conscients de la gravité de la situation ? Décideront-ils de consacrer une enveloppe budgétaire conséquente pour développer les dispositifs existants reconnus efficaces et les postes de remplaçant-es afin de permettre aux collègues de suivre les formations adaptées ?

Pour préserver sa santé, la première priorité est de ne pas rester seul-e. Ces difficultés doivent pouvoir être partagées au sein de l’équipe et a minima, que la hiérarchie prenne le temps de contacter le-la collègue ou l’école en souffrance, l’écoute et ne lui reproche pas ses manques hypothétiques. Un réel soutien de la hiérarchie est indispensable, c’est à l’administration de trouver les solutions en concertation avec l’équipe ! En plus de l’équipe pédagogique de l’école, une piste pourrait être la venue d’enseignant-es spécialisés (R’école, professeurs ressources…) dans les écoles qui y resteraient le temps nécessaire afin de repenser collectivement ces situations problématiques.

Le SNUipp-FSU a de nouveau porté l’urgente nécessité d’un travail en deux temps : une action de prévention et de formation des enseignant-es et une action de gestion de crise. Pour le SNUipp-FSU Paris, il ne faut plus seulement éteindre l’incendie mais envisager des solutions pérennes avant d’arriver à un point de non-retour où la dernière solution pour les collègues est l’arrêt maladie. Il est donc urgent aussi que l’Académie mette au point un document qui recenserait les différents dispositifs existants et qu’il soit diffusé largement.

Pour le SNUipp-FSU Paris, ces différents groupes de travail et échanges sont une première étape, il faut maintenant que des avancées concrètes soient actées en actions de prévention et en moyens humains.


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