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publié le 13 février 2019
Départs en CAPPEI : légère augmentation actée en CTA
Le comité académique du 12 février a débattu du nombre de départs en stage CAPPEI en fonction des spécialisations. L’an prochain, les besoins en enseignant-es spécialisé-es seront importants. Or, malgré un nombre conséquent de départs en stage prévu, cela reste insuffisant au regard des besoins recensés par l’Académie elle-même. Face à la prévision de 93,5 postes spécialisés à pourvoir, l’Académie ne prévoyait que 58 départs en stage. Pour le SNUipp-FSU, il n’est pas acceptable que l’Académie prévoie d’ores et déjà que des postes spécialisés ne soient pas pourvus par des enseignant-es formé-es à la rentrée. Le SNUipp-FSU a donc revendiqué l’augmentation du nombre de départs prévus dans l’ensemble des spécialités concernées. Suite aux discussions, l’Académie a n’augmenté que de 2 le nombre de départs possibles en CAPPEI.
Par ailleurs, les représentant-es du SNUipp-FSU ont indiqué que les postes en centre pénitentiaire et dans les unités d’enseignement « Troubles du spectre autistique » pourraient intéresser des collègues ayant déjà le CAPPEI et qu’il n’était pas souhaitable de tous les bloquer pour les stagiaires. Le Dasen a entendu cet argument, par conséquent, une redistribution des départs en stage a été faite.
Répartition des départs par option avec le nombre de postes qui seraient à pourvoir :
Le Dasen a indiqué que si les postes en centre pénitentiaire et les postes en UE « troubles du spectre autistique » n’étaient pas pourvus au mouvement principal, un appel à candidature pour partir en stage CAPPEI sur ces postes seraient effectués après le mouvement.
Carte scolaire
Le SNUipp-FSU a tenu à rappeler sa position en début de séance. Sur les 2375 postes créés nationalement, 40 sont attribués à l’Académie de Paris. Des créations de postes sont donc bien actées, contrairement à d’autres académies, mais cette dotation est insuffisante, notamment pour mettre en place les dédoublements des classes de CE1 en éducation prioritaire, baisser les effectifs dans les classes, assurer les remplacements, obtenir des Rased complets et en nombre suffisant...
En début de séance, l’Académie a présenté les trois priorités de la carte scolaire :
Une seule situation entendue
Le SNUipp-FSU est intervenu durant les débats pour défendre les écoles qui lui avaient soumis leur dossier. Durant les débats, l’Académie a surtout mis en avant la nouvelle baisse des effectifs prévue à la rentrée prochaine.
Au final, seule une situation a été entendue par l’Académie : elle sursoit à la décision de fermeture à l’école Lassalle. Les effectifs seront de nouveau étudiés en juin afin de décider ou non d’une fermeture dans cette école ou à l’école maternelle Rampal.
Les élèves à difficulté de comportement : priorité académique ?
Depuis l’an dernier, grâce à l’action du SNUipp-FSU Paris, l’Académie avait enfin acté des avancées sur la problématique des élèves à difficulté de comportement. Cependant, le temps académique est beaucoup trop long et de nombreux écoles sont encore en difficulté alors qu’il s’agissait d’une priorité académique.
Pour rappel, il y a actuellement deux groupes de travail différent mais complémentaire qui travaillent sur cette question :
Focus sur les problèmes de remplacement
Alors que la situation s’était légèrement améliorée depuis deux ans, sans arriver encore à une situation ou aucune classe ne serait laisser sans enseignant-e, on assiste à nouveau à de nombreux remplacements non assurés. L’Académie a indiqué qu’elle faisait face à une forte augmentation de congés maternité. A la même période, ils étaient de 123 l’an dernier et de 267 cette année.
Pour le SNUipp-FSU Paris, c’est avant tout une question de postes. Notre syndicat continue de revendiquer la création de postes de remplaçant-es : brigades écoles (ex ZIL), brigades circonscription (ex BD mat-mal) et brigades formation continue.