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Les réunions d’informations syndicales (RIS) sont ouvertes à toutes et tous, syndiqué-es ou non. La participation aux RIS permet de déduire jusqu’à 9h d’animations pédagogiques. La date de la prochaine RIS vous sera communiquée ultérieurement. Plus nous y serons nombreux et nombreuses, plus nous pourrons décider des revendications qui conviennent à l’ensemble des formateurs et formatrices.

Une vingtaine de PEMF étaient présent-es à la première RIS de cette année. L’ordre du jour a porté sur les obstacles liés à la mise en oeuvre du tiers-temps de décharge, les missions de chacun-e à l’INSPE et en circonscription, le tuilage avec les M2 Alternant-es qui complètent le tiers-temps de décharge....

Tiers-temps de décharge

Les quelques jours de tuilage supplémentaires obtenus par le SNUipp-FSU début septembre n’ont pu suffire à la bonne préparation et prise en main de la classe avec les M2. Le temps hebdomadaire passé avec l’étudiant-e dépasse bien au-delà les prévisions de l’Académie. Entre les échanges de mails et les appels téléphoniques indispensables pour préparer la classe en binôme dans les meilleures conditions possibles, le temps de travail des PEMF explose encore une fois !

Les M2 Alternant-es auraient du avoir deux visites en période 1, ce qui ne semble pas être le cas pour tous-tes.
Les M2 restent des étudiant-es en cours de formation et leur très faible expérience préalable en classe ne peut être comparée à la professionnalité des collègues titulaires anciennement décharges de PEMF (DMF). Le statut d’étudiant-e des M2 confère automatiquement aux PEMF un temps de formation implicite qui n’est pas pris en compte dans les heures de travail des PEMF par l’Académie. Ainsi la prise en charge de certains domaines ou compétences semble rester entièrement à la charge des PEMF (est-il possible de confier la préparation de l’apprentissage de la lecture en début de CP à un-e étudiant-e non encore formé-e par exemple ou encore les rendez-vous avec les parents ?).

Le SNUipp-FSU revendique un temps de tuilage entre les PEMF et les M2 bien plus conséquent et régulier : il faut pour cela que les M2 soit déchargé-es de cours à l’INSPE pendant deux semaines à la rentrée de septembre ainsi qu’une journée avant chaque vacances.

ISAE

Les PEMF subissent la baisse de l’ISAE, alors même que cette indemnité reconnait le temps consacré par les PE à l’évaluation pédagogique des élèves, au travail en équipe et celui à échanger et à dialoguer avec les familles. Temps que les PEMF consacrent tout autant qu’avant aux élèves et parents. Il serait erroné de penser que les PEMF puissent laisser la prise en charge aux étudiant-es en formation d’un tiers des missions d’évaluation et de suivi des élèves. Ce sont des compétences qui s’apprennent, qui va s’en charger ?
Le SNUipp-FSU continue de revendiquer le versement à 100% de l’ISAE pour les formateurs et formatrices.

Surcharge de travail, désorganisation des missions, suivie des contractuel-les

Le sentiment de trop plein se fait déjà ressentir en ce début d’année : perte du rôle d’enseignant-e en charge d’élèves, pourtant mission première des PEMF, omniprésence de nombreux-ses étudiant-es dans les classes (M1, M2, PES), emploi du temps surchargé...
Le SNUipp-FSU rappelle l’importance des risques psychosociaux auxquels sont exposés les formateurs et formatrices depuis les réformes du gouvernement Macron. Le coeur de mission des PEMF doit être recentré sur la formation initiale.

L’INSPE et les circonscriptions tardent à organiser les missions des PEMF. Lors de la RIS, les missions avec les M1 par exemple n’étaient toujours pas connues. Certain-es PEFM isolé-es sont seul-es sur une circonscription et ne peuvent assurer l’intégralité des missions auprès de l’équipe de circonscription.
Il y a de nouveau cette année, des différences de communication entre les circonscriptions et les PEMF. Certain-es n’ont pas de nouvelles des 30h, d’autres ont été réuni-es et ont choisi des missions selon leurs préférences, d’autres encore n’ont pas eu le choix que de réaliser des animations pédagogiques (dont les constellations) et/ou des visites aux contractuel-les. En effet, l’arrivée massive de plus de 200 contractuel-les dans les écoles dès la rentrée, ne sera pas sans conséquences sur le temps de travail des PEMF non plus. Dans certaines circonscriptions il est question que les PEMF soient missionné-es pour les visiter, alors que dans d’autres ce sont les CPC.

Pour le SNUipp-FSU ce dernier point pose problème : il faut refuser ces visites et le suivi des contractuel-les. Le SNUipp-FSU soutiendra tous les collègues qui refuseront de suivre des contractuel-les.

Postes des PEMF "dormant"

Enfin, la question des PEMF qui souhaitent se mettre en dormance a été abordée. Le nombre d’écoles d’application ne cesse de diminuer et puisque cela l’arrangeait, l’Académie avait accepté par le passé que des PEMF restent sur leur poste ordinaire transformé ensuite en poste PEMF isolé. Le choix de rester PEMF ou de retrouver un poste ordinaire doit être possible. Les PEMF doivent pouvoir avoir la possibilité de rester sur leur poste sans exercer de missions de PEMF pendant un an ou plus. Le SNUipp-FSU Paris continue d’intervenir auprès de la direction de l’Académie pour que les PEMF ne soient pas obligé-es de quitter leur école s’ils-elles souhaitent se mettre "en dormance".

Les points à revoir la prochaine fois :

– réfléchir aux compléments de décharge pour l’année prochaine (demander le retour de compléments expérimentés TRS/DMF ?)
– comptabiliser le temps de formation des M2 alternants comme il est écrit dans le vademecum (1h de formation = 2h30 de préparation)
– demander la baisse de la durée du stage SOPA ?
– déduire le temps de tuilage (mails, appels, échanges) des 30h en circo ?
– M2 alternant-es et SOPA en stage en janvier dans la classe des PEMF mais pas de nouveaux étudiant-es ?

La date de la prochaine RIS n’est pas encore arrêtée. N’hésitez pas à contacter le SNUipp-FSU Paris avant si besoin.