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Le deuxième groupe de travail au sujet des missions des directeur-trices a eu lieu vendredi 17 juin. La FSU-SNUipp Paris y a une nouvelle fois réaffirmé son attachement au maintien du système actuel des décharges. Pour notre syndicat, il faut faire feu de tout bois. La participation revendicative, offensive et rigoureuse de ses représentant-es à ces GT est complémentaire à la mobilisation collective, dans les instances et dans la rue, pour exprimer notre exigence du maintien du système de décharge actuel.

Comme la fois précédente, le groupe de travail a réuni :
– La Direction de l’Académie
– 6 représentant-es de la Ville dont la direction de la Dasco et le cabinet de Monsieur Bloche, adjoint aux affaires scolaires
– 2 représentant-es des IEN
– 4 directeur-trices membres du GADE
– 6 représentant-es syndicaux, associant adjoint-es chargé-es de classes et directrices-teurs

Le GT du 20 juin avait pour objectif de s’intéresser plus particulièrement aux écoles élémentaires. La FSU-SNUipp regrette que la Direction de l’Académie ne soit pas revenue sur sa proposition de distinction entre écoles maternelles, écoles élémentaires et écoles à dispositifs particuliers, qui n’a pas de sens au regard de l’engagement et de la charge de travail de tous-tes les directeurs-trices. Comme nous l’avons déjà dit, ce découpage nous fait craindre un scénario de retrait de décharges en fonction des particularités des écoles, ce à quoi la FSU-SNUipp s’oppose fermement !

De fait, les échanges ont porté tout autant sur la maternelle que sur l’élémentaire. Les représentant-es de la FSU-SNUipp ont poursuivi le travail d’explicitation du travail des directeur-trices parisien-nes en s’appuyant sur le référentiel de direction. Plusieurs sujets ont fait l’objet d’échanges approfondis. La spécificité du travail de coordination avec le périscolaire a été mis en avant : rythmes scolaire, présence de REV, mutualisation et occupation des locaux, coordination sur l’aspect sécuritaire notamment PPMS, commandes de mobilier et budget participatif, gestion des AESH et ASEM qui sont aussi employé-es par la Dasco... L’accent a aussi été mis sur la multiplication des outils numériques, côté direction comme côté famille (Gipse, Onde, Paris Famille, caisse des écoles, Affelnet...) et qui nécessite un accompagnement important des familles, en particulier celles qui sont en situation de fracture numérique ou allophones. Concernant les familles, la FSU-SNUipp a aussi mis en évidence l’importance du rôle des directrice-teurs dans l’apaisement du climat scolaire et dans la construction du lien de confiance avec les parents d’élèves, dont les exigences et besoins sont nombreux et très hétérogènes. La FSU-SNUipp a également rappelé la spécificité de la liaison école-collège dans le contexte de la concurrence accrue du privé et l’offre importante de cursus spécifiques qui nécessitent un travail de communication et un accompagnement étroit en direction des familles. Des compléments ont aussi pu être apportés sur les sujets déjà évoqués le 6 juin.

L’exposé détaillé et concret de la réalité du travail de direction, par celles et ceux qui l’exercent au quotidien, permet de mettre en lumière l’ampleur des missions prises en charge par les directeurs et directrices. Elle met aussi en évidence de la qualité du travail que permet le régime de décharges parisien en garantissant une disponibilité importante à tous-tes les interlocuteur-trices et partenaires de l’école.

Un dernier groupe de travail est prévu le vendredi 27 juin. La FSU-SNUipp y portera à nouveaux la voix des personnels et y défendra avec conviction le maintien du régime de décharge actuel.