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publié le 7 juin 2025
Le premier groupe de travail au sujet des missions des directeur-trices a eu lieu vendredi 6 juin. La FSU-SNUipp y a réaffirmé son attachement au maintien du système actuel des décharges de direction et a participé de manière rigoureuse et déterminée aux discussions.
Le groupe de travail a réuni :
– La Direction de l’Académie
– 9 représentant-es de la Ville dont la direction de la Dasco et le cabinet de Monsieur Bloche, adjoint aux affaires scolaires
– 4 représentant-es des IEN
– 4 directeur-trices membres du GADE
– 9 représentant-es syndicaux, associant adjoint-es chargé-es de classes et directrice-teurs
En préambule aux discussions, la FSU-SNUipp a demandé à ce que soit précisé l’objectif donné à ces réunions, la méthode de travail et a questionné la pertinence du découpage entre écoles maternelles et élémentaires, les missions de direction étant toutes définies par un seul référentiel métier. La Dasen a affirmé que le Ministère était en attente d’un retour de nos échanges pour justifier la décision du maintien des décharges.
L’Académie a donc proposé de fonder le travail sur un tableau listant les taches et missions de direction en école maternelle avec la volonté de faire une quantification horaire précise et une distinction entre les missions Ville et les missions Éducation nationale. La FSU-SNUipp, ainsi que l’ensemble des représentant-es des personnels, a soulevé l’impossibilité de renseigner un tel tableau. Nous avons dénoncé cette méthode de quantification managériale du travail des directeurs et directrices et affirmé une autre vision, celle de la qualité du travail permis par le régime de décharge. Par ailleurs, la FSU-SNUipp a alerté les membres du groupe de travail sur le fait que l’existence depuis 40 ans d’un régime de décharge à temps complet, a créé une façon particulière de concevoir et d’exercer la fonction de direction, et donc d’incarner le service public de l’éducation nationale.
Après quelques échanges un peu vifs sur ces points de méthode, l’ensemble des membres du groupe de travail a accepté la proposition de la FSU-SNUipp de se baser sur le référentiel de direction pour en décliner les spécificités parisiennes. Les échanges ont permis de lister un certains nombre de spécificités territoriales sur la question de l’accueil des familles, le suivi des élèves, les partenariats institutionnels, la sécurité et les questions bâtimentaires. Les prochaines séances seront l’occasion de compléter ces points et de développer les autres aspects : les responsabilités pédagogiques et le fonctionnement de l’école notamment.
Malgré des échanges constructifs, la FSU-SNUipp regrette que la Direction de l’Académie ne soit pas revenue sur sa proposition de distinction entre maternelles, élémentaires et écoles à dispositifs particuliers. Ce découpage nous semble préfigurer un scénario de retrait de décharges en fonction des particularités des écoles, ce à quoi la FSU-SNUipp s’oppose fermement !
Deux autres groupes de travail sont prévus au mois de juin. La FSU-SNUipp continuera d’y porter la voix des personnels et d’oeuvrer pour le maintien du régime de décharge actuel.