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Université de printemps jeudi 31 mai 2018 Les inscriptions, c’est maintenant !

publié le 13 avril 2018

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En complément de l’Université d’Automne du SNUipp-FSU organisée tous les ans, le SNUipp-FSU Paris organise son Université de Printemps. En réunissant chercheurs-chercheuses et enseignant-es pour des conférences et débats, le SNUipp-FSU poursuit son ambition de participer à la transformation d’une école en quête de réussite de tous les élèves, en agitant et alimentant la réflexion professionnelle. Exceptionnellement, cette année, notre université de printemps se déroulera sur une seule journée.

Cette journée a également pour but de permettre aux enseignant-es de prendre du recul et de reprendre la main sur leur métier. L’Université de Printemps est un temps de formation et de réflexion ouvert à toutes et tous, syndiqué-es ou non, et entrant dans le cadre de la formation syndicale à laquelle chaque enseignant-e a droit.

Pour pouvoir y participer, il suffit d’envoyer une demande d’autorisation d’absence à son IEN au plus tard un mois avant (lettre type en ligne : http://75.snuipp.fr/?Autorisation-d-absence-pour-stage ). Attention, il faut donc l’envoyer avant le 30 avril. Afin de ne pas oublier, nous vous invitons à envoyer votre courrier dès maintenant.

Nous vous remercions de vous inscrire auprès du syndicat par mail.

Enseigner les langues à l’école élémentaire


Jeudi matin de 9h à 11h 30

Intervenantes :
Marie-Alice Médioni participe à la formation des enseignants de langues après avoir enseigné l’espagnol et la didactique des langues à Lyon 2. Elle est responsable du secteur Langues du GFEN et a, à ce titre, coordonné plusieurs ouvrages. Elle est également membre du Comité éditorial de l’APLV et travaille avec le CRAP, Cahiers pédagogiques, pour lequel elle a assuré la coordination de numéros consacrés aux langues et à la perspective actionnelle. Elle a aussi publié de nombreux ouvrages « L’art et la littérature en classe d’espagnol », « Enseigner la grammaire et le vocabulaire en langues », « L’évaluation formative au cœur du processus d’apprentissage » (Chroniques sociales).

Agnès Mignot, germaniste de formation, a été enseignante en primaire pendant une vingtaine d’années. Formatrice puis CPD en LVE, elle travaille actuellement à l’ESPE de Lyon où elle enseigne la didactique des langues. Elle est aussi membre des secteurs Langues et Maternelle du GFEN et a participé aux ouvrages « Débuter en langue » et « Apprendre à comprendre dès l’école maternelle » (Chronique sociale).

Enseigner les langues à l’école primaire peut-il se résumer à se présenter, dire son âge, dire où on habite, donner son numéro de téléphone, parler de ses goûts ? Le niveau A1, tel que le décrit le CECRL (Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues) se réduit à ces quelques éléments introductifs.
Pour apprendre ces notions on peut répéter et répéter des formules toutes faites mais fait-on vraiment œuvre de langage ? N’y aurait-il qu’à l’école qu’on parlerait pour ne rien dire en répondant à des questions dont tout le monde a déjà la réponse. Faire œuvre de langage n’est-ce pas avoir une situation provoquant un échange linguistique mais aussi pragmatique ? Quel beau défi : parler pour dire quelque chose ! Au lieu d’une répétition mécanique pourquoi ne pas outiller les élèves pour un travail réflexif en les mettant en situation de recherche, en leur faisant élaborer des stratégies d’écoute transférables et en les amenant à coopérer pour trouver des solutions. L’entrainement, tel un athlète, sera bien évidemment indispensable mais au moins fera-t-il sens.

Mixité sociale à l’école Quels enjeux ?


Jeudi après-midi de 13h 30 à 16h 30

Intervenant :
Sociologue, professeur à l’Université de Limoges, Choukri Ben Ayed est membre du Groupe de Recherche et d’Etudes Sociologique du Centre Ouest (GRESCO). Il travaille notamment sur les inégalités d’accès aux savoirs et les disparités territoriales d’éducation, les ségrégations urbaines et scolaires. Son dernier ouvrage « La mixité sociale à l’école, Tensions, enjeux et perspectives » est paru en 2015 aux éditions Armand Colin.

Années après années, rapports après rapports, un constat s’impose : les inégalités scolaires se creusent. Pour le SNUipp-FSU, l’heure n’est pas au fatalisme ! Il est indispensable de renverser la vapeur et de permettre de réussir à toutes les élèves quel que soit leur milieu social. La transformation des pratiques, la baisse des effectifs, la formation des enseignant-es, la présence suffisante d’enseignant-es spécialisé-es… toutes nos revendications sont construites pour que l’école devienne enfin égalitaire.
Depuis quelques années, la mixité sociale à l’école revient dans les discours politiques. Cependant, ces discours se traduisent peu en actes. Il y a même un décalage entre ceux-ci et des actions effectives sur fond de dérive des inégalités scolaires. Dans ce contexte, Choukri Ben Ayed reviendra sur la définition de la mixité sociale à l’école, ses usages, ses fonctions. Il tracera des perspectives d’actions en matière de réduction des ségrégations scolaires.


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