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Situation des élèves à comportement hautement perturbateur Groupe de travail académique du 11 octobre

publié le 19 octobre 2018

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Suite à la demande du SNUipp-FSU, un groupe de travail académique au sujet des élèves à comportement hautement perturbateur s’est réuni jeudi 11 octobre. Les deux nouveaux-elles IEN chargé-es de ce dossier ont avancé un certain nombre de pistes de travail. L’Académie a insisté sur le fait qu’elle ne voulait plus qu’un élève et une équipe restent sans solutions. Cette première réflexion concernerait les élèves sans reconnaissance de handicap.

Le but de cette réunion était de travailler sur un protocole de prévention : ce qui doit être fait en amont pour éviter les situations de crise au sein des écoles.
Le SNUipp-FSU a demandé à ce qu’un même travail soit fait pour les écoles en situation de crise.

Le SNUipp-FSU prend acte de nouvelles avancées qui sont notamment le fruit de ses interventions passées. Cependant, si une clarification et une formalisation des procédures sont effectuées afin d’éviter des situations de crise, les moyens doivent suivre ! Notre syndicat continuera donc d’intervenir auprès de l’académie pour que des solutions soient mises en œuvre immédiatement.

Une clarification des rôles de chacun-e

L’Académie a présenté un protocole d’intervention sur trois niveaux :

 au sein des écoles : l’Académie a insisté sur l’importance du conseil des maître-sses et de cycle avec qui doit être le premier lieu de discussion et de prise de décision.
Elle a insisté sur le rôle des RASED, du médecin scolaire, de l’assistant-e social-e et l’administration a proposé que les professeur-es ressources puissent intervenir, d’abord au niveau de l’école avant de passer à la circonscription, y compris dans des cas où l’élève en question n’a pas de reconnaissance de handicap.
L’Académie a aussi présenté les différentes possibilités de concertations avec les partenaires extérieurs. Elle a insisté par exemple pour que les enseignant-es soient invité-es aux EPRE (équipe de réussite éducative, seulement en quartier politique de la Ville) rassemblant l’ensemble des partenaires qui travaillent d’un point de vue éducatif et social autour des élèves et de leur famille.
Elle a proposé un modèle de compte-rendu d’équipe éducative et une grille d’observation pour les PE.

 au sein des circonscriptions : une cartographie des différents partenaires (CMP, associations…) et interlocuteurs-trices avec leurs contacts leur sera fournie. Si l’école n’a pas pu proposer de solutions satisfaisantes à l’élève, la circonscription et l’IEN seront contactés. L’IEN recevra alors la famille dans les locaux de l’inspection.

 au niveau départemental : une réunion pluridisciplinaire étudiera les cas des élèves qui n’ont pas pu être traités dans l’école ou dans la circonscription. De nombreux partenaires institutionnels (services sociaux, centre de soins…) seraient présents à cette réunion. Elle permettra a priori de pouvoir intervenir auprès des centres de soins pour obtenir prioritairement une place.


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