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Rythmes scolaires/doc de référence PSCHITT

publié le 9 septembre 2015

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En cette rentrée, cosignature d’un texte entre l’académie et la Ville censé encadrer les différents temps de l’élève ou quand, après un an et demi de travail, la Ville impose une nouvelle fois ses vues à l’académie.

Le SNUipp-FSU aux côtés des enseignant-es
Pour le SNUipp-FSU Paris qui s’était fortement opposé à la réforme des rythmes, il n’était pas question, une fois mise en œuvre, de laisser les enseignants seuls devant toutes les conséquences de cette réforme. Il a donc agi de manière régulière auprès de l’académie pour qu’elle prenne ses responsabilités en affirmant haut et fort la priorité au scolaire et afin qu’elle défende les enseignants face à l’ensemble des difficultés rencontrées dans les écoles. En janvier 2014, le SNUipp-FSU avait alors fait le choix de participer à un groupe de travail chargé de la rédaction d’un document devant clarifier les relations entre le temps scolaire et péri-scolaire.

La priorité au temps scolaire
En dehors de régler le plus rapidement possible les problèmes urgents, l’objectif du SNUipp-FSU, était notamment de faire valider trois points essentiels :
- l’affirmation officielle que l’école est d’abord le lieu des apprentissages scolaires et que cette affirmation oblige à donner la priorité au scolaire.
- faire en sorte que le règlement intérieur s’impose à tous les adultes intervenant dans l’école.
- destiner les classes et le matériel scolaire en priorité aux apprentissages scolaires qui ne doivent être mis à disposition du péri-scolaire qu’avec l’accord du conseil des maitres ou de l’enseignant.

Au fur et à mesure de la tenue de ces discussions, l’Inspecteur d’académie avait fini par se ranger à nos arguments, conscient des problèmes souvent très douloureux vécus par les collègues dans de trop nombreuses écoles notamment maternelles. Hormis le volontariat quant à l’utilisation des classes, la dernière version du texte contenait donc ces trois revendications. Ce document a alors été envoyé à la ville de Paris pour discussion.

La Ville impose ses desiderata
En octobre 2014, soit 10 mois après le début des discussions, l’académie a présenté un nouveau texte, largement rédigé par la ville, où les trois affirmations avaient disparu au profit d’une logorrhée sur le PEDT. Le SNUipp-FSU avait alors dénoncé ce texte qui rejetait l’Education Nationale au second plan et demandé à l’académie de reprendre la main, ce qu’elle n’a pas fait.
Par conséquent, à part le début du texte qui rappelle que l’Ecole est le lieu de transmission des connaissances assurée par les personnels de l’Education Nationale, le reste du texte n’a finalement que très peu d’intérêt concret.

En cette troisième année d’application de la réforme des rythmes, il n’est toujours pas question pour le SNUipp-FSU de baisser les bras. La bataille continue.

Le document de référence complet :


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