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Aucune avancée sur un document de référence
Pour la troisième fois, le Dasen a réuni les représentants du personnel afin de continuer le travail sur un « document de référence » à destination des écoles. Depuis le début de l’année scolaire, le SNUipp-FSU revendique un texte clarifiant et encadrant les règles de fonctionnement au sein des écoles afin de protéger les droits des enseignant-es et améliorer le fonctionnement des écoles. Pour le SNUipp-FSU il est indispensable de replacer le scolaire au centre du lieu école (utilisation du matériel scolaire, règles de sécurité et de comportement au sein des locaux…).
Lors de la dernière réunion, l’académie avait présenté un texte qui ne répondait pas du tout aux objectifs assignés par le SNUipp-FSU et renforçait le flou entre les temps scolaires et péri-scolaires.
Le 21 mai le Dasen a donc voulu reprendre tout depuis le début indiquant ne pas connaître toutes les revendications des représentants du personnel… Aucune avancée n’a donc pu être actée sur la création d’un document de référence. Pour le SNUipp-FSU, il n’est pas acceptable de laisser encore et toujours les écoles seules face à la gestion d’une réforme qu’ils ont rejetée massivement.

Groupe de travail « maternelle, élémentaire » : le flou demeure
Trois groupes de travail ont été mis en place par l’académie. Impossible de tirer des conclusions précises de ce qui en ressort : le Dasen n’a pas été en mesure de présenter un document sur les conclusions de ces groupes de travail. En revanche il a déclaré refuser de remettre en cause les horaires de la ville de Paris mais désire mettre en place des outils objectifs afin d’en mesurer l’impact sur les élèves A priori, il en ressortirait des pistes de réflexions sur les emplois du temps en fonction du degré de vigilance des élèves… Serait également à l’étude une signalétique permettant de rendre visible les fonctions d’enseignant et d’animateur (au lieu de travailler sur les raisons de la confusion...)
Sans pour autant préjuger de l’intérêt de ces outils, il est évident que pour le SNUipp-FSU la réponse de l’académie, suite à ces groupes de travail, n’est pas à la hauteur des attentes des écoles.
Le seul point qui a été énoncé clairement par l’académie est la création d’un stage commun entre ASEM et enseignants à titre expérimental et sur la base du volontariat dès cette fin d’année scolaire. Ce stage aurait pour objectif de préciser la complémentarité des compétences et des interventions de ces deux catégories de personnel. Malgré les explications du Dasen, pour le SNUipp-FSU, ces stages ont bien un objectif qui n’est pas centré sur le scolaire.
Il n’est donc pas admissible que dans un contexte où les stages de formation continue pour les enseignants sont réduits à portion congrue, l’académie trouve par miracle la possibilité de monter des stages axés sur le périscolaire alors même qu’elle ne fait aucun effort de clarification entre le temps scolaire et périscolaire.