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CHSCT du 28 mars Multiplications des « écoles en crise »

publié le 30 mars 2017

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Multiplication des écoles en crise

Au cours du CHSCT, le SNUipp-FSU est intervenu pour rappeler que l’augmentation régulière du nombre de situation d’écoles en crise suite à des problèmes d’élèves présentant de forts troubles du comportement voire violents. Alors qu’une discussion de ce type a déjà eu lieu l’an dernier, force est de constater que même si des débuts de réponses sont apportés par l’académie, les collègues sont encore trop souvent démunis face à des situations parfois très violentes.
Pour le Dasen adjoint, cette problématique concerne toutes les académies et celle de Paris dispose de moyens importants. Il a rappelé la création d’un troisième dispositif R’ecole 2 et d’un poste de professeur ressource. Il précise avoir reçu une délégation par semaine en moyenne. Selon l’académie, ces audiences ont deux objectifs : ne pas laisser les équipes seules et trouver une solution pour chaque élève. Pour lui, les choses avancent.
Le SNUipp-FSU a rappelé en réponse que s’il est vrai que les solutions pérennes prennent du temps, la réalité du terrain nécessite que parfois des décisions rapides soient prises afin de stopper l’escalade. Le temps de l’administration et celui des écoles ne sont pas les mêmes et lorsqu’il y a violence, il doit y avoir une réponse urgente même si elle est provisoire.
Il a par ailleurs demandé, qu’au-delà des décisions prises concernant les élèves, les personnels soient soutenus et accompagnés. La mise en place de la protection fonctionnelle est bien sûr un minimum mais certaines situations de crise sont de vrais traumatismes pour les enseignant-es et cela nécessite que la mise en place d’aides spécifiques soit proposée aux collègues. Le docteur Guillaume (médecin conseiller technique du Recteur) a répondu que des aides sont déjà proposées avec notamment l’intervention de la psychologue du travail et qu’ils travaillent par ailleurs à un protocole complet.

Pour le SNUipp-FSU, il y a urgence ! La situation ne peut perdurer et des solutions doivent être trouvées dans l’intérêt des élèves en question qui sont en souffrance, des autres élèves et des personnels. Une réflexion globale doit être menée sur cette situation qui n’est pas que parisienne. Le manque de places en structures spécialisées relevant notamment du secteur medico-social comme les ITEP ne permet pas d’accueillir comme il se doit les élèves. Les possibilités de suivi en CAPP et CMP doivent aussi être augmentées. Par ailleurs, il est grand temps que le Ministère créée un véritable statut d’AESH dans l’intérêt de nos collègues, mais aussi afin d’accompagner ces élèves de manière satisfaisante.

Toutes les équipes qui seraient concernées par ce type de difficultés lourdes sont invitées à contacter le SNUipp-FSU pour obtenir aide et soutien.

Remontées des registres hygiène et sécurité

Pour rappel, chaque école en possède un qui doit être à disposition dans la loge.
Le responsable du service hygiène et sécurité a fait état des trois principaux sujets contenus dans les remontées :

 Problèmes de chauffage. La mairie a été systématiquement contactée.

 Problème des espaces de travail : question particulièrement soulevée par les collègues des Rased. Le SNUipp-FSU a rappelé que de nombreux collègues sont contraints de partager un espace entre personnels Rased mais aussi médecins et assistantes sociales. Cela pose des problèmes pour recevoir les élèves, les familles mais aussi pour avoir un espace de rangement de dossiers qui sont confidentiels. La question de l’équipement des personnels Rased (informatique notamment) reste entièrement posée.

 Elèves fortement perturbateurs (voir ci-dessus)


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